Depuis quelques jours, un appel circule sur les réseaux sociaux pour le remboursement d’une somme (dix millions de FCFA) pour l’attribution d’un contrat Covid-19 de vingt-sept millions de FCFA que le ministre de la Santé, Dr. Manaouda Malachie, aurait été donnée par un certain Dr. NGOBO ÉLOK Olive, promoteur de la société Leasar international.
Pour plusieurs observateurs avertis, il s’agit d’une nouvelle campagne de sabotage contre le ministre de la Santé, qui ne participe pourtant pas à un processus d’attribution des marchés publics. Dans un tweet rendu public pendant quelques heures, le membre du gouvernement a déclaré qu’il ne connaissait pas cette dame et a annoncé qu’il avait lancé une enquête par les services compétents sur la manifestation de la vérité : « …Je connais la dame ou le numéro de téléphone qui m’a été attribué. Il est clair qu’elle est victime d’une arnaque. J’ai saisi les autorités compétentes pour enquête. »
Dans ce numéro spécial, consacré aux récentes activités du Minsanté, votre journal tente de décrypter cette nouvelle qui veut visiblement faire honte à un membre du dernier gouvernement du Cameroun dont le dynamisme et l’intégrité morale ceux qui ont voulu piller le trésor de l’Etat par le MINSANTE. Pistoleros, tireurs d’élite et autres dénonciateurs
Tout en sauce !
Au Cameroun, ils abondent, profitant d’informations écoeurantes sur les personnalités de la République. Seulement, dans ce méli-mélo, presque personne ne cherche à savoir où se trouve la vérité…
Dans une récente chronique qui a également fait sensation sur Internet, l’actuel directeur adjoint du Cabinet civil de la Présidence de la République, Oswald BABOKE, a jugé une œuvre, Le Pistolero et son auteur Duhamel, appropriée pour exposer ce qui se passe aujourd’hui dans le Sérail où, à l’approche de la nuit des longs couteaux, beaucoup d’entre eux ont pris l’option de la trahison, d’autres ont choisi de fausses accusations et commettent des méfaits. Un véritable massacre entre pseudo-collègues mobilisant des centaines de millions de FCFA, qui auraient pu construire des écoles et des hôpitaux. Au lieu de cela, cet argent colossal finance l’action dommageable des lanceurs d’alerte pour détruire les carrières de personnes qui se déplacent quotidiennement pour la bonne gouvernance directe ou indirecte de la République… Manaouda Malachie, cette logique suit.
En effet, depuis l’arrivée de la pandémie de Covid-19, pas un quart ne se passe sans que le titulaire du portefeuille de la santé publique en République du Cameroun ne soit victime d’une cabale médiatique ou d’un dédain savamment mis en place au sein du sérail. Au point que certains observateurs avertis de la vie politique camerounaise se demandent à quoi servent ces multiples manœuvres de déstabilisation dans un contexte où lui, Manaouda Malachie, ne garantit pas ou non son maintien au gouvernement, quand ne se nomme-t-il pas ?
L’actualité du ministère de la Santé aujourd’hui montre encore une fois qu’il existe aujourd’hui une pieuvre dans le sérail.
Retard ! Depuis quelques jours, un document d’huissier circule sur internet que le ministre de la Santé, le Dr. Manaouda Malachie, s’engage dans une « transaction » avec un certain Dr. Ngobo Elok Olive, promoteur de la société internationale Leasar. A la lecture du document en question, on découvre quelques incohérences. Le premier met en lumière un acte de corruption entre une dame qui veut conquérir un marché et une qui le veut désespérément. Ainsi pour un marché Covid-19 de 27 millions de FCFA, elle a dû débourser 10 millions de FCFA, selon ses déclarations. Cela pointe les mauvaises mœurs de cette dame qui pensait gagner de l’argent en profitant de 27 millions de FCFA contre dix millions de FCFA.
Par conséquent, l’objet déclaré pro forma ne serait jamais exécuté après l’attribution du marché pour cet objet. Une autre chose est qu’un ministre de la République qui, par ailleurs, a dirigé l’administration d’au moins trois ministères en tant que secrétaire général, notamment au ministère de l’Eau et de l’Énergie et au ministère du Commerce, peut difficilement faire preuve d’une méconnaissance aussi flagrante de la gestion des dossiers d’une administration aussi délicate que celle de la Santé publique.
Au Minsanté, comme dans plusieurs autres ministères, le ministre ne participe pas au processus d’attribution des marchés publics. De ce fait, même pour apporter des garanties à son partenaire commercial, il peut demander le paiement via Orange Money de dix millions de FCFA s’il n’a aucun contrôle sur l’attribution des marchés. Dix millions dans un couloir aussi traçable que le transfert d’argent via les opérateurs mobiles locaux semble invraisemblable. Effectivement, un opposant au ministre est tombé sur une femme visiblement victime d’une arnaque et a jugé opportun de se saisir de cette affaire, persuadé d’avoir le bon dossier que le Dr. Manaouda Malachie pourrait trembler et basculer.
Peu au Minsanté croient à ces allégations car, selon plusieurs employés du Minsanté, il prend ses distances par rapport aux questions d’argent et favorise les visites de travail plus précoces et la transparence dans la gestion. Il est l’exemple de cette jeunesse sur laquelle le chef de l’Etat peut compter sur la gestion au quotidien de ce pays, quel que soit le département ministériel ou le secteur confié. Dans un tweet publié cette semaine, le ministre de la Santé, le Dr Manaouda Malachie, a déclaré qu’il ne connaissait pas cette dame ainsi que les numéros de téléphone utilisés, selon la déclaration de Dame Ngobo dans la « transaction mafieuse ». Pour la révélation de la vérité sur l’affaire, il saisit les autorités compétentes. Attends.
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