En mémoire des opposants politiques à la dictature du pouvoir néocolonial au Cameroun depuis un demi-siècle,
À la mémoire d’un ancien militant et dirigeant politique des FDS (12 années consécutives),
En mémoire d’un observateur attentif et critique de la scène politique au Cameroun,
Nous n’avons jamais vu un activiste aussi débridé, flagrant, présomptueux et malavisé, un leader politique de premier plan ou de premier plan élu par la nation dans une approche aussi grotesque, controversée et humiliante.
Joshua Osih avec une minorité de députés du RDPC Caciques sans avoir reçu:
1- Ni la garantie de son parti (en la matière),
2- Ni la garantie du Parlement auquel il appartient (sur le formulaire),
3- Ni l’approbation de la population pour l’opinion publique (niveau strictement politique),
vient de donner sa garantie, et celle du SDF, dont il est premier vice-président, à la dictature génocidaire du régime BIYA face à la crise criminelle anglophone.
Joshua Os vient de commettre ce que ses statuts appellent «actes anti-parti, trahison, déstabilisation du parti» contre son parti.
Dans le passé, des militants de la base, des responsables à différents niveaux, et même les pères fondateurs de ce parti étaient passés à la guillotine du 8.2, l’expulsion finale, pour des raisons moins graves.
Jamais dans l’histoire de ce parti, qui a fait rêver le peuple camerounais dans les années 1990, nous n’avons souffert d’une aisance inquiétante, d’une décision politique à un niveau de responsabilité tel qu’elle contredit sa philosophie et ses idéaux.
Le SDF joue maintenant avec l’affaire Joshua Osih:
– la clarification de sa position dans la sphère politique du Cameroun,
– le rejet ou le non-rejet de ses nouvelles orientations idéologiques,
– sa crédibilité, son avenir …
L’avenir du SDF dépend de la gestion du fichier OSIH
Mal géré, le hors-piste de Joshua Osih pourrait aider à décapiter, déstabiliser et discréditer ce parti, dont le chef historique Ni John Fru Ndi ne vaut plus la peine de pendre la corde, jusqu’à présent il est resté aussi silencieux qu’une carpe.
En tout cas, il me semble que seule l’expulsion de ce député controversé de son parti lui permettra de se libérer de cet adultère politique.
Sinon il apparaîtra désormais et ce de manière quasi irréfutable, comme le suggèrent certains avis, que cet élu n’est que les couloirs par lesquels passe l’opium de la corruption, que John Fru Ndi a politiquement endormi pendant plusieurs années.
ref: camerounweb
Laisser un commentaire