Le gouvernement camerounais a récemment pris des mesures pour protéger la coexistence et l’harmonie entre les citoyens du pays. Le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a mis en garde les médias locaux contre les discours de haine et les comportements qui incitent au retrait des identités. Le secrétaire d’État à la Défense Galax Yves Landry Etoga a également demandé à la gendarmerie nationale de procéder systématiquement à des arrestations de tous ceux qui ont prôné la haine tribale. Le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, a déclaré que l’expression la plus courante du discours de haine au Cameroun est la discrimination ethnique et sociale, la stigmatisation, qui s’exprime à travers les médias traditionnels et en ligne.
Le Conseil national de la communication (CNC) a également mis en garde contre la multiplication des programmes faisant la promotion des pratiques homosexuelles. Selon l’institution, ces programmes portent atteinte aux bonnes mœurs, aux coutumes et à la loi camerounaise. Le CNC menace de suspendre toute chaîne qui diffuserait des programmes révélant des scènes d’homosexualité, nuisibles au bon ordre social, a fortiori à l’enfance et à la jeunesse. Les citoyens homosexuels ne sont donc pas considérés comme étant chez eux où qu’ils soient, car avoir une relation sexuelle consentie avec une personne du même sexe au Cameroun est passible de six mois à cinq ans de prison.
Le gouvernement camerounais prend des mesures pour protéger la coexistence et l’harmonie entre les citoyens du pays et lutte contre les discours de haine et les comportements qui incitent au retrait des identités. Le Conseil national de la communication met également en garde contre la multiplication des programmes faisant la promotion des pratiques homosexuelles, qui portent atteinte aux bonnes mœurs, aux coutumes et à la loi camerounaise. Les citoyens homosexuels ne sont donc pas considérés comme étant chez eux où qu’ils soient, car avoir une relation sexuelle consentie avec une personne du même sexe au Cameroun est passible de six mois à cinq ans de prison.