• Blessé et en fuite, « NO PITY » est publié par Ambazonians
• Marc Bareta précise son identité
• Photos publiées par Marc Bareta
C’est un véritable tournant dans cette crise sécuritaire qui secoue les deux régions anglophones du Cameroun et a fait plusieurs victimes dans les deux camps.
Ces derniers jours et après l’assassinat d’une quinzaine d’éléments du Bataillon d’intervention rapide (BIR) par des combattants sécessionnistes dirigés par le tout-puissant chef de guerre « NO PITY », l’armée a lancé une opération d’envergure dans la région pour neutraliser ce dernier. Ainsi, lors des affrontements qui ont eu lieu à AKEH, situé dans le département de BOYO, Région du Nord-Ouest, au cours desquels plus d’une vingtaine de dissidents ont été tués, « NO PITY » a pris la fuite, grièvement blessé. .
Face à ce qui est comparable à la fin de « NO PITY », certains militants proches des séparatistes anglophones brisent le silence et font des révélations sur la véritable identité de celui qui est devenu un véritable cauchemar pour le pouvoir de Yaoundé. C’est le cas du militant Marc Bareta.
Dans sa sortie, il (Marc Bareta) précise que la véritable identité du « Général NO PITY » est Mbashie Clement. Il a publié dans la foulée plusieurs photos de ce dernier.
Cette information serait à la base de l’arrestation de son épouse, Kongnso Antoinette alias Mami Gabi, qui est actuellement enceinte de lui.
Cette sortie a provoqué la colère d’autres courants sécessionnistes qui accusent Marc Bareta et Ayaba Cho d’être des agents du régime de Yaoundé.
Ci-dessous les images publiées par Marc Bareta
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NOSO: C’EST CE QUE L’ARMÉE A FAIT AVEC LA FEMME ‘NO PITY’ À BUEA
L’armée camerounaise, pour capturer le soldat ambazonien No Pity, a attaqué sa femme et ses enfants. Ils ont été capturés le 2 octobre à Buea par le militaire camerounais Ikome John alias Moja, militaire et chef du village de Bwassa. Dans une vidéo circulant sur internet, il a insulté la femme présentée comme No Pity’s et a également adressé un message au « formidable » général ambazonien.
« Pas de pitié, ce sont votre femme et vos enfants. Je ne leur ferai pas de mal, mais je les ai arrêtés, ils sont avec moi », a déclaré le soldat Moja.
Plus d’une semaine après cette arrestation, des informations parvenues à la rédaction montrent que l’épouse de No Pity est incarcérée à la prison centrale de Buea. Tamfu Richard, l’avocate de la jeune femme, Antoinette Gohla, habitante de Sandpit Buea, a révélé qu’elle était enceinte de 8 mois. Il dénonce cette détention arbitraire, arguant que la dame ne peut pas servir de cobaye aux militaires pour faire pression sur No Pity.
« J’ai reçu des informations fiables selon lesquelles la femme enceinte présentée dans la vidéo ci-dessous a été harcelée par un certain militaire qui prétend travailler pour l’armée camerounaise et que le chef du village de Bwassa, alias Moja Moja, est actuellement détenu et maintenu en garde à vue. . est en garde à vue à la prison centrale de BUEA pour quel crime je ne sais pas Aucune pitié ne peut pas commettre ses crimes et vous le blâmez sur sa femme et son enfant Ce n’est pas comme ça que ça se passe Dans les prochains jours je vais inculper EWOME EKO John alias Moja Moja et j’invite d’autres défenseurs des droits humains à se joindre à moi pour demander justice pour la femme prétendument enceinte et, en outre, innocente », a déclaré l’avocat.
Il est à noter que les combats à NOSO cette semaine ont atteint des proportions inquiétantes avec d’énormes pertes en vies humaines dans le camp des militaires camerounais. Le combattant ambazonien No Pity a adressé dans un message audio aux puissances de Yaoundé et à l’ONU lundi dernier qu’ils intensifieraient les combats qui se déroulent actuellement à NOSO jusqu’à ce qu’ils soient entendus par « l’ONU ».
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