• La tension monte dans les rangs militaires
• Un soldat mort à Rouen a amené la guerre à NOSO
• No Pity a infiltré divers groupes WhatsApp de l’armée
Les Camerounais finissent par s’habituer aux informations macabres des régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Pourtant, le meurtre du jeune militaire de 20 ans le 20 octobre à Wum en a choqué plus d’un. Ce dernier avait en effet reçu l’ordre d’escorter jusqu’à la base la dépouille d’un camarade tombé la veille sous les balles meurtrières des groupes armés séparatistes. En effectuant cette opération délicate, lui aussi a été victime d’un attentat. Comme d’habitude, les Amboziniens ont récupéré son téléphone portable après lui avoir volé tout son équipement militaire.
Ainsi, ils se rendent compte que le jeune soldat s’était opposé avec véhémence à la guerre en cours dans les régions du nord-ouest du sud-ouest du Cameroun depuis 4 ans.
Il est particulièrement dur envers les autorités politiques de Yaoundé qui ont déclaré la guerre et la laissent continuer.
« Il a dit il y a deux mois sur leur forum militaire que « la guerre va rattraper les Camerounais du Sud, une seule personne à l’esprit improductif caché à Yaoundé a déclaré cette guerre », a rapporté une plateforme de propagande des Ambazoniens qui citait l’A propos du soldat mort.
Informations
À chaque mort d’une armée camerounaise, les ambazoniens publient leur photo et leurs données personnelles. La rapidité avec laquelle ces sécessionnistes, retranchés dans des zones hostiles, traitent l’information soulève des questions sur leur source d’information. En effet, en plus de leurs réseaux introduits au sein de l’armée, les Amba Boys procèdent à des fouilles systématiques des soldats qui tombent sous leurs balles. En plus des armes et autres équipements militaires, ils transportent également avec eux les téléphones portables de leurs victimes.
C’est grâce à ces téléphones qu’ils sont en mesure de donner l’identité complète de leurs victimes avec photos à l’appui. Ces téléphones leur donnent également accès aux groupes et plateformes WhatsApp dédiés à l’armée camerounaise. C’est ainsi que les Ambazoniens infiltrent leurs adversaires et se renseignent sur les opérations en cours.
la trahison
Selon des sources sécuritaires, le général No Pity et ses hommes ne sont pas assez redoutables pour respecter l’armée de tout un pays.
Il est à noter que les groupes armés de NOSO se heurtent au Bataillon d’intervention rapide (BIR), l’unité d’élite la mieux entraînée et la mieux équipée de l’armée camerounaise. Le BIR combine à la fois action et intelligence. Surentraînés par d’anciens militaires et d’anciens agents des services secrets israéliens, les éléments de cette force spéciale sont dotés des capacités nécessaires pour venir à bout facilement des groupes armés mal entraînés et sous-équipés comme ceux de la NOSO.
Contre toute attente, la force de ces groupes qui règnent dans les régions anglophones reste l’intelligence. No Pity et ses éléments ont toujours une longueur d’avance sur les éléments BIR. Ils connaissent presque par cœur leurs itinéraires. C’est pourquoi ils ont toujours eu suffisamment de temps pour placer leurs engins explosifs improvisés qui détruisent de nombreux véhicules blindés dans l’armée.
Le doute s’installe au sein de l’armée. Les soldats sont de plus en plus convaincus de l’existence des barrages dans leurs rangs. C’est ce dernier qui affaiblirait les efforts des militaires en fournissant à l’adversaire des plans de guerre et d’autres stratégies. Un soldat dépassé par les événements laisse exploser sa colère. Il raconte comment l’armée camerounaise est minée par l’infiltration d’agents doubles.
« Les sécessionnistes ne peuvent pas dépasser les militaires. Il y a un problème fondamental. C’est un problème de trahison. Qui informe No Pity ? Qui a dit à No Pity que l’armée venait ici ? Si nous faisons nos plans de guerre pour aller à un endroit, comment No Pity sait-il quand nous y allons ? Le gouvernement actuel ne veut pas que cela s’arrête », a-t-il déclaré.
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