Témoignages et révélations pleuvent en Allemagne depuis le décès du Premier ministre Hamed Bakayoko, mercredi 10 mars. Parmi cette richesse de témoignages, se distingue celui de l’ancien préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié.
Dans ce témoignage, posté sur sa page Facebook le lundi 15 mars 2021, l’ancien chef de cabinet du Hambak a annoncé qu’Amadou Gon Coulibaly avait appelé son ex-patron pour s’enquérir de l’état d’esprit du chef de l’Etat Alassane Ouattara lui demander.
-Gon Coulibaly: Hamed, on dirait que le président est en colère contre moi!
-Hamed Bakayoko: ah! Il est en colère comme!
-Gon Coulibaly: ah? Et quel pourcentage pensez-vous qu’il est en colère? 20%? 40%? 80% ou 100%?
-Hamed Bakayoko: Je pense qu’il est à 60% en colère », dit-il.
A la fin de la conversation, a poursuivi Vincent Toh Bi Irié, Hamed Bakayoko s’est porté volontaire pour régler la situation entre son «père» adolescent et son frère aîné Amadou Gon Coulibaly.
-Gon Coulibaly: Alors je suis fou! (rire)
-Hamed Bakayoko: ah! Tu es foutu, grand frère quand même (rires)
Les deux ont éclaté de rire au téléphone.
-Gon Coulibaly: Bon Hamed, comment faire ça?
-Hamed Bakayoko: Attends, je vais l’appeler. Je peux le faire et tu l’appelleras dans 10 minutes quand j’en aurai fini avec lui », peut-on lire lundi 15 mars 2021 sur la page Facebook de Vincent Toh Bi Irié.
Les raisons de la colère du président de la République, Alassane Ouattara, selon l’ex-préfet d’Abidjan, découlent d’une déclaration de l’AGC sur une question politique jugée inefficace.
Je comprends que, sur les conseils du ministre d’État Gon Coulibaly, le président a dû faire des options techniques pour un processus politique. Et ça a collé un peu au sol », a-t-il expliqué.
ref: lavraieinfo