• Les séparatistes ne veulent plus voir de véhicules circuler autour de l’axe Bali Bamenda.
• C’est ce que révèle une voix envoyée à la population par des combattants séparatistes.
• La voix a averti que ceux qui tentent de violer l’interdiction ne seront pas épargnés.
La situation dans la région du Nord-Ouest a été assez critique ces derniers jours. La police et les séparatistes se battent pour l’adresse depuis que les violences ont regagné du terrain.
Les forces armées du département de Mezam ont interdit la circulation des motos dans la ville de Bali dans une annonce du 20 juillet 2021 après le meurtre brutal de cinq policiers par des combattants ambazoniens le dimanche 18 juillet 2021 à Bali.
Suite à cette interdiction des motos décidée par le préfet de Mezam, Simon Emile Mooh, les combattants séparatistes ont, à leur tour, répondu en interdisant également la circulation des véhicules publics et privés dans la localité.
Dans un audio devenu viral, un homme se faisant appeler porte-parole des ARF de Bali, à la demande du commandant Papy de Bali Amba, a annoncé que l’interdiction serait renouvelable pour trois mois, tout comme l’interdiction des motos par les autorités. La mesure est entrée en vigueur le mercredi 21 juillet.
Un itinéraire stratégique
Si elle est appliquée, cette interdiction pourrait encore détériorer l’économie de la région, qui est en berne depuis le début de la crise. La route Bamenda-Bali est l’un des axes menant à Ekok, ville frontalière avec le Nigeria. C’est le principal axe utilisé par les commerçants pour importer des marchandises du Nigeria au Cameroun à travers la région du Nord-Ouest. Cette route offre de réelles opportunités d’ouverture que la population exploite pour faciliter les échanges entre le Cameroun et le Nigeria. Avant la guerre, cette route nationale était devenue une voix d’échange et de transit, destinée à se développer.
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