Dernière minute : Ces graves accusations qui pèsent sur le MRC, de jours sombres annoncés

0

Depuis que l’avocate et militante des droits de l’homme Michelle Ndoki a annoncé le 5 juin son intention de briguer la présidence du Mouvement pour la renaissance du Cameroun en 2023, beaucoup de choses ont basculé au sein du parti, jusque-là dirigé par Maurice Kamto. .

Aux dernières nouvelles, outre les tractations liées à la candidature de Michelle Ndoki, la visite de Macron et consorts, une nouvelle affaire vient secouer le parti. En fait, le MRC est accusé d’être un parti tribaliste. Sachant que le tribalisme est sévèrement puni au Cameroun et qu’il est l’une des causes de la guerre séparatiste, nous sommes déjà préoccupés par la gravité de ces allégations contre le parti d’opposition.

Depuis 2019 et l’adoption de la loi anti-tribalisme, toute personne reconnue coupable de discours de haine à caractère tribal est punie :
– emprisonnement de un à deux ans,
– une amende comprise entre 300 000 et trois millions de francs CFA.

Le nouvel article 3 du Code pénal condamne encore plus sévèrement les catégories de personnes appartenant aux fonctionnaires, aux dirigeants politiques et religieux, aux membres d’organisations non gouvernementales et aux représentants des médias. Le journaliste, qui a été reconnu coupable d’outrage à la presse, pourrait également payer une amende pouvant aller jusqu’à 20 millions de francs CFA.

Pour rappel, la haine et les discours ethniques se sont intensifiés au Cameroun avec la crise socio-politique et sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Mais aussi au lendemain de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, notamment avec la contestation de certains leaders politiques de l’opposition. Avec un peu plus de 250 ethnies, le Cameroun entend en faire une source de richesse plutôt qu’un moyen d’exclusion.

L’accusation portée par le journaliste Sam Severin Ango ne doit donc pas être prise à la légère. Il faut rappeler que ce dernier est un ancien membre du parti qu’il met aujourd’hui en examen. « Le MRC de Maurice Kamto fait tomber le masque : parti tribal ethnique à connotation fasciste », s’interroge-t-il.

Selon son collègue Actu Kamerun, ce n’est pas la première fois qu’il envoie une pique à son ancien parti.

« Ce qui m’a choqué au MRC, c’est le fait que je n’ai pas eu tout le soutien du parti pour travailler dans une région fermée à l’opposition, comme le sud… On sentait Maurice Kamto dans le sud dans les Abandonnés. Il n’y est jamais allé lui rendre visite alors qu’il y était le plus attendu. Plus ne m’a pas du tout été donné dans la MRC. « Nous avons lu dans le collègue.

ref: cameroonweb

Donnez votre avis et abonnez-vous pour plus d’infos

Vidéo du jour:

Laisser un commentaire