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Etoudi : échaudé, Ferdinand Ngoh Ngoh revoit enfin ses ambitions

Ferdinand Ngoh Ngoh voit le poste de président de la République, qu’il convoite tant, lui échapper chaque jour. Depuis le 27 juillet 2022, lorsque Paul Biya (93 ans) a réitéré son intention de mettre fin à son mandat actuel tout en entretenant le flou de son avenir politique, le secrétaire général de la présidence de la République aurait revu à la baisse ses ambitions. Il ne peut en être autrement. Paul Biya sème chaque jour le doute dans le cœur de son proche collaborateur. L’autorisation donnée au ministre de la Justice Laurent Esso de tenir une audition de Ferdinand Ngoh au Tribunal pénal spécial sur la gestion du fonds spécial Covid-19 a fragilisé celui que Jeune Afrique appelait déjà « Monsieur le vice-président ».

Désormais, Ferdinand Ngoh Ngoh a une nouvelle priorité pour sauver sa tête. Sa position est stratégique et dangereuse. Il le sait bien car beaucoup de ses prédécesseurs ont eu des fortunes différentes. Sur les quinze secrétaires généraux de la Présidence de la République que le Cameroun a connus, beaucoup sont soit en prison, soit en disgrâce.

« Titus Edzoa (1994-1996) a été condamné en 1997 pour détournement de fonds publics et ne sera libéré que dix-sept ans plus tard. Marafa Hamidou Yaya et Jean-Marie Atangana Mebara, tous deux condamnés en 2012 dans le cadre de la même opération anticorruption Épervier, sont toujours emprisonnés. », rappelle Jeune Afrique.

Ferdinand Ngoh Ngoh évite désormais ce camp. Le SGPR ne devenant pas le prochain président de la République, il espère désormais faire partie des anciens associés de Biya qui se sont paisiblement retirés.

« Certains, bien sûr, ont réussi à quitter le poste sans dommage, voire à poursuivre leur carrière. Jean Nkuete (1986-1988, actuel secrétaire général du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, au pouvoir), Amadou Ali (1996-1997, désormais au Conseil supérieur de la magistrature) et Laurent Esso (2006-2011, aujourd’hui ministre de la Justice) ont conservé, à des degrés divers, la confiance du chef de l’État. », rappelle Jeune Afrique.

ref: camerounweb

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