Ce portrait de la gestion de la Fécafoot par son actuel président a été publié sur le site du journal Le Monde le 11 août 2022.
Le journal français Eto’o Fils a largement tenu sa promesse de redonner au football camerounais son lustre d’antan, peut constater Lebledparle de manière générale au vu de l’article en question. Une performance entachée d’échecs de gestion. Le Monde note qu’il multiplie « les décisions spectaculaires et de plus en plus controversées ». Par exemple, la rupture de contrat avec l’équipementier « Le Cop Sportif ».
« A quelques mois de la Coupe du monde au Qatar, qui se tiendra en novembre et décembre, il a unilatéralement rompu le contrat qui liait sa fédération à l’équipementier français Le Coq Sportif depuis 2019″, écrit le journal. « La société française a décidé de poursuivre la Fecafoot en justice. Une démarche qui pourrait coûter cher à l’Etat camerounais, puisque l’association en est financièrement dépendante », poursuit Le Monde.
Les propos du journal Le Monde sont confirmés par un proche du moment, qui assure qu' »il (Eto’o, ndlr) a décidé cela seul (la résiliation du contrat avec Le Coq Sportif, ndlr). . d. Red .), aucun membre du comité de direction n’a jamais eu accès au contrat ». Une position qui confirme l’annonce du journal, qui estime qu’outre Guibaï Gatama, d’autres membres du comité exécutif de la Fédération de football du Cameroun contestent son leadership, mais n’osent pas le dire. « Guibai Gatama reproche également au responsable de l’association de procéder à des nominations ou des licenciements « à sa guise, sans toujours respecter les statuts ». Une source proche du Comité Exécutif assure que « d’autres membres pensent comme Gatama mais n’osent pas le dire ». En mai Benjamin Banlock, le secrétaire général de la Fecafoot, a démissionné en dénonçant « la direction », lit-on dans l’article du Monde
Le Monde évoque l’affaire Antonio Conceiçao
« Le contribuable devra aussi mettre la main à la poche pour accepter une autre décision de Samuel Eto’o : le limogeage du sélectionneur portugais Toni Conceiçao après la dernière Coupe d’Afrique des nations (CAN). Le manager, pourtant épaulé par Narcisse Mouelle Kombi, le ministre des sports qui entretient une relation épouvantable avec Samuel Eto’o, a été remplacé par l’ancien international camerounais Rigobert Song. La FIFA a conclu un accord avec Conceiçao, qui l’a confisquée après sa libération, exigeant que le Cameroun lui verse près de 1,5 million d’euros de dédommagement », écrit Le Monde.
REF: le bled parle