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Justice : Voici pourquoi le Col Émile Bamkoui et d’autres officiers attendus ce 15 septembre devant une chambre criminelle (liste)

Dans quelques heures le Cameroun va vivre l'une des épreuves les plus attendues. L'affaire des prisonniers politiques du MRC intervient en 2020 en marge d'une manifestation de l'opposition. Au sommet le 15 septembre, plusieurs corps habillés. Vous êtes invités à le comparer qualitativement.

Dans quelques heures le Cameroun va vivre l’une des épreuves les plus attendues. L’affaire des prisonniers politiques du MRC intervient en 2020 en marge d’une manifestation de l’opposition. Au sommet le 15 septembre, plusieurs corps habillés. Vous êtes invités à le comparer qualitativement.

Le procès en appel contre les prisonniers politiques du MRC aura lieu ce jeudi. Deux événements importants sont attendus : La présence de Maurice Kamto au collectif des avocats de la défense et des témoins.
Des généraux, colonels, commissaires divisionnaires et autres sont donc attendus au tribunal, dont : – le général Elokobi, directeur de la coordination centrale de la gendarmerie nationale
– Colonel Bamkoui Jean Émile, Chef de la Sécurité Militaire
– Ndongo Jules Alain, lieutenant-colonel
– Kombe Annette, Commissaire divisionnaire, DRPJ et autres.

 

A noter que Maurice Kamto, Président National du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, comparaîtra devant la Cour d’Appel du Centre à Yaoundé le jeudi 15 septembre 2022 prochain. Il ne sera pas sous sa casquette de leader de l’opposition, mais en tant qu’avocat défendant les prisonniers politiques de son parti détenus dans le cadre des manifestations pacifiques de septembre 2020.

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Pour Laure Noutchang, le régime de Paul Biya prépare un véritable procès politique de la honte le 15 septembre 2022. De nombreuses voix s’élèvent pour exiger la libération de ses prisonniers politiques.

Le procès politique de la honte est sur le point de commencer.
Dans ce procès des militants du mrc, qui a commencé il y a plusieurs mois et qui doit reprendre le 15 septembre, vous ne devez pas vous contenter d’écouter ce que le régime vous dit à travers une justice sous ses ordres.
Vous devez aussi et surtout chercher ce qu’elle vous cache.
Il ne vous dit pas que la confrontation oppose ceux qui veulent maintenir la dictature au Cameroun et ceux qui veulent que cette dictature cède la place à la démocratie.
Il vous cache que ce processus ne prend que très longtemps car la justice camerounaise est soumise à l’exécutif et est utilisée comme un outil pour réprimer la concurrence politique.

Il vous cache que toutes les manifestations organisées par le MRC jusqu’à présent ont toujours eu un caractère pacifique et n’ont jamais eu pour but de déstabiliser les institutions ou de prendre le pouvoir par la force. La preuve en est que la récente manifestation du MRC à Bafoussam a été officiellement sanctionnée. Pouvez-vous imaginer le régime de Yaoundé autorisant les manifestations d’un parti politique qui veut le renverser par un soulèvement ?
Pour ainsi dire,

Le MRC aurait-il été autorisé à manifester à Bafoussam si les allégations de l’insurrection visant à déstabiliser les institutions ou à prendre le pouvoir par la force étaient fondées ?

Connaissant le régime cool de Yaoundé, ma réponse est non. Si Yaoundé était persuadée que le MRC voulait déstabiliser les institutions ou s’emparer du pouvoir par la force, elle ne l’aurait jamais autorisée à manifester à Bafoussam. C’est la preuve que tout ce qui est conçu pour garder les militants du mrc en prison repose sur un tissu de mensonges. Le procès des militants du mrc, qui aura lieu dans quelques jours, est donc clairement un procès politique, camouflé par une litanie de mensonges visant à étouffer le pesage et le décompte des voix dissidentes.

On ne peut pas parler de démocratie où l’exécutif applique la justice comme il l’entend pour réprimer les voix dissidentes qui pèsent et comptent.
Ce qui va se passer dans les prochains jours devant les tribunaux de Yaoundé et ailleurs au Cameroun n’est pas un procès au sens noble du terme. Ce sera la suite d’un simulacre de procès dans lequel ceux qui veulent continuer la dictature au Cameroun persécutent ceux qui veulent que cette dictature cède la place à une véritable démocratie et à un État de droit respectueux des libertés… C’est de cela qu’il s’agit et rien de différent.
C’est un processus politique de la honte.

Le sens de la saine justice n’offre au régime de Yaoundé qu’une seule option : libérer Olivier Bibou Nissack et ses camarades et les affronter dans de saines joutes politiques, comme cela se passe dans toutes les démocraties du monde.

Car les garder en prison serait non seulement une grave injustice, mais aussi un aveu de faiblesse et la preuve que le MRC est certainement le plus grand parti politique du Cameroun. De quoi d’autre avons-nous peur face à un parti politique qui a choisi de prendre le pouvoir par les urnes et dans la paix ?

AFDD

ref: camerounweb

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