• Le BAS a organisé une manifestation à Genève contre la présence de Paul Biya
• Mathias Eric Owona Nguini qualifie le BAS de milice proto-terroriste
• Mathias Eric Owona Nguini relie BAS et MRC
La manifestation organisée le week-end dernier à Genève par des militants camerounais de la Brigade Anti Sardinards (BAS) continue de susciter l’indignation des partisans du régime de Yaoundé. Et fidèle à ses attaques contre les opposants à Paul Biya, Mathias Eric Owona Nguini a une nouvelle fois tiré des balles rouges sur des militants du BAS.
En effet, dans une réflexion publiée ce lundi 19 juillet sur la marche du BAS à Genève contre la présence de Paul Biya en Suisse, l’enseignant-chercheur Calibro couvre Calibri et ses camarades de toutes sortes d’insultes.
« Milice, groupe fasciste, avant-garde phalangiste d’une crypto-révolution ethno-fasciste » sont quelques-unes des expressions utilisées par Mathias Eric Owona Nguini pour qualifier cette organisation de la diaspora camerounaise.
« C’est un groupe fasciste avec une composition sociale typique.
Il lutte contre le talibanisme, l’avant-garde phalangiste d’une crypto-révolution ethno-fasciste déguisée en protestation démocratique », a-t-il écrit.
Comme à son habitude, Mathias Eric Owona Nguini a fait un lien entre le BAS et le Mouvement de la Renaissance camerounaise (MRC) du Prof. Maurice Kamto, qu’il accuse de vouloir faire « une alternance tribaliste ». Pour lui, le BAS n’est que « la section d’attaque de la tontine du parti » (MRC).
La rédaction de CamerounWeb vous propose l’intégralité de la sortie de Mathias Eric Owona Nguini ci-dessous
Le BAS est un groupe de choc, une milice proto-terroriste avec des moyens d’action basés sur la violence et l’anathème.
C’est un groupe fasciste avec une composition sociale typique.
C’est le talibanisme militant, l’avant-garde phalangiste d’une crypto-révolution ethno-fasciste déguisée en protestation démocratique.
C’est la section d’assaut de la tontine de fête.
Sa composition ethnique est incontestable et révèle l’idéologie faciès-ciste qu’elle dégage.
Son « jihad » est celui du « virage tontine » avec pour leitmotiv « une alternance tribaliste » (« nous (les Bamilékés) sommes fatigués de nous tonifier pour que les autres (les Bulus, les Betis, les Ekangs et les « Nkwas » mais aussi avant que les « Haoussas », « les Nordistes » ou les « Wadjos) ne mangent (contrôle et jouissance des rentes associées au règne du poste présidentiel en tant que poste le plus élevé de l’Etat occupé par un Ekang).
L’accident de Bulus est considéré comme peu clair, il doit être de la même origine que le président Biya qui contrôle le mécanisme de pouvoir convoité par le mentor du BAS et le leader du MRC.
Le BAS est donc une minorité organisée d’agitateurs bamilékés impliqués dans la stratégie politique du MRC d’usurper et d’emprisonner le porte-parole de leur communauté, qui se bat donc contre tous ceux qui prétendent représenter Maurice Kamto sont en train d’accéder au centre présidentiel de l’État, même si ils sont de l’opposition.
Le leader de la pseudo-révolution est l’oint qui doit être imposé à la conscience par la manipulation, la pression et la coercition.
#BAS #est #groupe #choc #une #milice #prototerroriste #Mathias #Eric #Owona #Nguini