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Les déclarations de Bruno Bidjang sur l’immeuble Ekang d’Amougou Belinga

L'immeuble Ekang d'Amougou Belinga est admiratif. Même si plusieurs controverses naissent déjà de l'emplacement de cet immeuble, on peut voir clairement que le milliardaire camerounais a investi beaucoup de fortune dans sa réalisation.

L’Ekang Building d’Amougou Belinga est admirable. Même s’il existe déjà une certaine polémique autour de l’emplacement de cet immeuble, force est de constater que le milliardaire camerounais a investi beaucoup de fortune dans sa réalisation.

Le journaliste Bruno Bidjang est retourné dans l’immeuble Ekang de son patron Jean Pierre Amougou Belinga. Voici sa déclaration.

Ce n’est pas si souvent que l’immobilier capte l’actualité de notre quotidien. Des centaines de constructions qui vous sortiront du déjà-vu pour leur beauté ou leur originalité. En matière d’architecture exotique ou moderne, les Camerounais n’ont pas grand-chose à envier aux architectes italiens ou grecs si l’on ignore le fait que les routes menant à ces joyaux de notre pays sont jonchées de ferraille et de crevasses.

Pendant des jours, les reportages se sont focalisés sur deux immeubles de Yaoundé.

La première, celle de la Caisse Autonome, a été inaugurée par le Premier ministre. Il draina toute l’élite politique et économique de la place.

La seconde, baptisée « Ekang », n’a pas encore été inaugurée, mais fait encore l’objet de toute la littérature médiatique à ce jour.

C’est parce que ce bâtiment Ekang ne se cache pas. En plus de se profiler comme une véritable tour de contrôle dans un quartier autrefois connu pour ne pas abriter de gens de bonne moralité, il affiche sa grandeur aux badauds et son charme aux admirateurs émerveillés.

S’il fait autant de gros titres avec de nombreux reportages qui lui sont consacrés, c’est parce que l’immeuble Ekang appartient à un… beti

Dans l’imagerie populaire et dans l’inconscient collectif du Cameroun, l’homme Beti est perçu comme paresseux, jouisseur, noctambule, alcoolique, bon vivant, hédoniste devant l’éternel, arrogant et entiché. L’histoire raconte que sa passion pour le vin (surtout quand il est rouge) et la bonne viande (principalement le porc) l’a amené à vendre à vil prix toutes ses terres ancestrales.

Ce n’est pas un état d’esprit facile de proclamer que dès qu’un Beti a un peu d’argent, il va tout de suite le dépenser en festins et en beaux vêtements : juste pour être satisfait. De même que ce n’est pas une anecdote que lorsque le Beti remporte un marché public et avant même de s’en être rendu compte, il se rend en France, le plus souvent en bonne compagnie, et ne pense à revenir que lorsqu’il aura vidé ses poches. Les railleries de mauvaise gestion avec lesquelles les autres composantes de notre société harcèlent l’homme Beti sont multiples.

C’est ce que ne jure que Jean-Pierre Amougou Belinga dans la campagne Beti ! Qui est cet homme Beti qui ne correspond pas aux codes qui définissent si bien son entourage ?

Le PDG du groupe « L’Anecdote » peut se targuer d’être un ovni dans le monde des affaires camerounais.

J’entends très souvent ici que le terme « capitaine d’industrie » est galvaudé, attaché aux chefs d’entreprise les plus bas. Mais ici cette identité prend toute sa plénitude. Sans vouloir vous offenser. L’homme n’est pas seulement un magnat de la presse audiovisuelle : trois chaînes de télévision et une radio, mais il revient aussi avec une grande joie dans le monde de l’éducation, de la banque et de l’assurance…

On comprend que sa personnalité inspire l’admiration de certains et la colère (voire l’amertume) de ses détracteurs. En tout cas, il ne peut laisser personne indifférent.

Sur la longue et lointaine voie de développement de notre pays, le secteur des affaires semblait être réservé à une seule communauté par un accord tacite. Du coup, les autres se croyaient maudits d’avance et s’abstenaient de flirter dans ce microcosme décrit comme effrayant et impitoyable. Selon la légende, si un Beti voulait entrer dans le monde des affaires, il devait d’abord « vendre » un ou plusieurs membres de sa famille.

Débarquer sur cette planète avec une telle maîtrise de personnages du calibre d’Amougou Belinga devrait pouvoir inciter d’autres de la même communauté à rebattre les cartes dans ce secteur économique que l’on sait être un incubateur d’emplois et un moteur de développement.

Puisse cette « intrusion » inattendue mais réussie personnifiée par « Zomloa » porter les gènes d’un changement logiciel radical chez les Betis. Faites-leur comprendre que leur succès dans le monde impitoyable des affaires ne devrait plus être un mythe. Que leurs mentalités évoluent vers leurs camarades pièges, qui bravent les pièges et respectent les normes, et qu’ils cessent de considérer la race rare des Betis entreprenants comme des hommes qui doivent être tués.

ref: camerounweb

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