Matthias Z. Naab, Coordonnateur résident des Nations Unies / Coordonnateur humanitaire au Cameroun a condamné l’attaque contre l’Académie internationale bilingue Mère Francisca à Kumba, une ville du sud-ouest du Cameroun.
«Je suis choqué et indigné par le meurtre d’écoliers innocents qui allaient à l’école pour obtenir une éducation. Au nom des Nations Unies et de la communauté humanitaire dans son ensemble au Cameroun, je présente nos plus sincères condoléances aux familles des enfants tués et notre soutien aux blessés et à leurs familles et à toute la communauté », a déclaré M. Naab.
Une déclaration du bureau du Coordonnateur humanitaire des Nations Unies ajoute que «Le 24 octobre, un groupe d’hommes armés a attaqué l’Académie internationale bilingue Mère Francisca à Kumba. Au moins huit enfants ont été tués à la suite de coups de feu et d’attaques à la machette. Douze autres ont été blessés et emmenés dans des hôpitaux locaux.
«L’Organisation mondiale de la santé a fourni des fournitures médicales à l’hôpital de district et Médecins sans frontières soutient l’hôpital en fournitures médicales et en personnel. L’Organisation des Nations Unies continuera d’appuyer les efforts déployés par le Gouvernement et les organisations non gouvernementales pour fournir l’assistance médicale nécessaire aux blessés.
«L’attaque contre des écoliers est la pire atrocité depuis la reprise de l’année scolaire le 5 octobre 2020 au cours de laquelle plus d’élèves se sont inscrits dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest que ces dernières années.»
«Les enfants ont droit à l’éducation. La violence contre les écoles et les écoliers innocents n’est acceptable en aucune circonstance et peut constituer un crime contre l’humanité si elle est prouvée par un tribunal. J’appelle les autorités compétentes à mener une enquête approfondie sur cette tragédie », a réitéré M. Naab.
Naab a fait écho à l’appel lancé par les Nations Unies pour que tous les acteurs armés s’abstiennent de toute attaque contre les enfants et autres civils et veillent à ce que les écoles, les établissements médicaux et leur personnel ne fassent l’objet d’aucune violence ou de menaces.
On ne sait pas si les Nations Unies fourniront leurs bons offices pour servir de médiateur dans le conflit qui fait rage dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.
SOURCE: https://www.w24news.com
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