Le ministère de l’enseignement supérieur fait actuellement l’objet de nombreuses critiques de la part de nombreux acteurs du secteur. Les examens BTS 2023 en sont une illustration concrète. Depuis l’année dernière, le processus d’inscription a été modifié avec la mise en place d’un système de préinscription sur une plateforme. Cela a été fait en parallèle avec une procédure de soumission des sujets. Mais cette année, la Direction des examens du ministère a décidé d’imposer la phase de préinscription avant l’accès à la page de soumission des sujets. Malheureusement, les délais imposés rendent difficile la fin de la phase de préinscription avant la soumission des sujets dans les délais impartis.
En conséquence, de nombreux Instituts Privés d’Enseignement Supérieur risquent de se voir infliger des pénalités pour non-respect des délais. En tout, cela représenterait une somme de 30 000 Fcfa pour un effectif annuel d’environ 20 000 candidats. Les frais d’examen ont également augmenté considérablement ces dernières années, passant de 32 000 Fcfa en 2016 à 55 500 Fcfa par candidat aujourd’hui, sans que cela se traduise par une amélioration de l’organisation des examens.
Les opérations de paiement des frais de candidature sont également sujettes à des retards importants, pouvant entraîner des pénalités pour les candidats. Face à cette situation, de nombreux Instituts Privés d’Enseignement Supérieur ont décidé de protester devant le ministère de l’enseignement supérieur pour dénoncer cette situation inacceptable.
Cameroon Magazine vous invite à suivre de près cette affaire, qui met en lumière les difficultés rencontrées par les acteurs de l’enseignement supérieur au Cameroun. Nous vous invitons également à partager cet article avec vos proches pour les tenir informés de l’évolution de la situation. Restez connectés sur notre site et nos réseaux sociaux pour ne rien manquer de l’actualité au Cameroun et en Afrique.
#ministère, #enseignementsupérieur, #examenBTS, #préinscription, #soumissiondessujets, #phasedinscription