La prochaine Coupe du monde débute en novembre prochain et l’une des équipes qualifiées pour la compétition au Qatar risque la disqualification.
Il s’agit de l’équipe équatorienne qui pourrait être bannie de Qatar 2022 en raison de nouvelles preuves que l’un de ses joueurs a utilisé un faux certificat de naissance, a affirmé lundi le tabloïd britannique « Daily Mail ».
Selon le journal anglais relayé par Mundo Deportivo, cette « révélation extraordinaire » intervient avant que la Commission de recours de la FIFA ne prenne une décision cette semaine sur cette affaire, qui pourrait affecter la participation de l’équipe nationale équatorienne au Qatar.
En effet, le « Daily Mail » publie l’enregistrement de ce qu’il prétend être une conversation entre le footballeur Byron Castillo et les enquêteurs de la Fédération équatorienne de football (FEF) qui analysaient son cas en 2018. Et dans l’enregistrement, l’athlète « déclare clairement qu’il est né en 1995, et non en 1998, comme il est indiqué sur son certificat de naissance équatorien », précise le journal britannique.
Le footballeur cite son nom complet, Bayron Javier Castillo Segura, qui correspond à son certificat de naissance colombien, et non à celui de l’Équateur, qui l’identifie comme Byron David Castillo Segura, selon le « Daily Mail ». Il décrit en détail comment il a quitté la ville colombienne de Tumaco pour San Lorenzo en Équateur afin d’essayer de faire carrière dans le football » et cite les noms d’hommes d’affaires équatoriens qui lui ont donné une nouvelle identité.
En même temps, le journal publie une lettre détaillant les conclusions auxquelles la fédération est parvenue après ces enquêtes. La lettre indique que Castillo est un citoyen colombien né à Tumaco en 1995 et ajoute qu’il existe des preuves enregistrées de la « confession » du joueur.
Cependant, malgré tout ceci, la FEF a officiellement déterminé en 2019 que Castillo est un citoyen équatorien, ajoute le « Daily Mail », qui affirme que Castillo « a admis avoir utilisé un faux passeport et que la fédération équatorienne l’a dissimulé ».
Tous les regards sont désormais tournés vers la FIFA, qui rendra son verdict cette semaine. L’Equateur retient donc son souffle !
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