•La loi lui donne 12 mois pour organiser l’élection partielle en cas de décès d’un élu parlementaire.
•Il doit également nommer un nouveau sénateur en cas de décès d’un sénateur désigné.
•Cette loi n’a jamais été appliquée au Cameroun.
La deuxième session parlementaire ordinaire a débuté le 8 juin, avec l’habituel corollaire du protocole. A l’Assemblée nationale, Cavaye Djibril a prononcé un discours historique avec la même énergie « en réponse à l’appel du chef de l’Etat, Son Excellence Paul BIYA, d’anciens séparatistes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest se sont réunis pour déposer les armes. D’autres, d’autre part, poursuivre leur dangereuse odyssée Cependant, l’Armée nationale est aux aguets et assure ses missions régaliennes avec efficacité, avec dévouement, confiance et professionnalisme. Tous nos soutiens et encouragements en font partie », a déclaré l’Honorable Cavaye Yeguie Djibril de la crise anglophone.
Seule cette ouverture a eu lieu en l’absence d’au moins 9 parlementaires. Depuis le début de la 10e législature, 7 députés, tous issus du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, sont décédés.
Le Sénat a également perdu 2 de ses membres dans le même temps. Ces morts seuls n’ont jamais été remplacés, en violation flagrante de la loi.
Ce que propose la loi
La loi camerounaise prévoit les conditions de remplacement des élus décédés en cours de mandat. « Lorsqu’une ou plusieurs vacances permanentes surviennent par suite du décès, de la démission du titulaire et du député, ou pour toute autre cause dans une circonscription, des élections partielles sont tenues dans les douze (12) mois suivant la vacance », prévue à l’article 155 de la loi électorale.
L’article 219 alinéa 1a de la même loi dispose qu’« en cas de décès d’un sénateur élu et conformément aux dispositions de l’article 155 ci-dessus, des élections partielles sont organisées au niveau de la région concernée ». Le paragraphe 3 du même article ajoute qu’« en cas de décès d’un sénateur nommé, un nouveau sénateur est nommé pour achever le mandat, à la demande du Président de la République ».
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