Home Actualité Cameroun NOSO : Voici comment Paul Biya dos au mur
Actualité Cameroun

NOSO : Voici comment Paul Biya dos au mur

Cette nouvelle est publiée à travers une autorisation du Chef de l’Etat adressée au Ministre Délégué de la Défense de la République (MINDEF) d’utiliser des armes de précision dans cette partie du pays.

« J’ai l’honneur de vous faire connaître pour diligences nécessaires que Monsieur le président de la République a marqué son très haut accord pour le déploiement d’un détachement des Forces spéciales dans les théâtres d’opérations des deuxième et cinquième Régions militaires interarmées (Rmia2 et Rmia5) »,

On lit la lettre confidentielle, répétée sur les réseaux sociaux, signée par le secrétaire général de la présidence de la République (SGPR) Ferdinand Ngoh Ngoh et adressée à Joseph Beti Assomo. On comprend donc que le Haut Commandement des Armées soit déterminé à apporter une réponse précise et chirurgicale à toute forme de menace d’armes ou de sécession.

On peut penser ici aux engins explosifs improvisés (EEI) cachés dans les rues ou les lieux publics ; il y a aussi des attaques ciblées par l’utilisation de drones, qui sont devenues courantes dans la guerre asymétrique. A l’instar du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) ou du Groupement d’Intervention Polyvalent de la Gendarmerie Nationale (GPIGN), ces forces spéciales constituent évidemment le maillage territorial des deux régions.

Alors que la rentrée scolaire commence, il va sans dire que la protection de l’école dans son ensemble sera une préoccupation quand on sait que les séparatistes ont lancé un mot d’ordre de boycott de la rentrée scolaire et même une fatwa contre la rentrée scolaire. Il y aura donc un déploiement dans la Rmia2, qui comprend les régions administratives du Littoral et du Sud-Ouest, et la Rmia5, qui s’étend sur les deux régions du Nord-Ouest et de l’Ouest. Bien sûr, comme nous pouvons le voir, les opérations des forces spéciales se concentreront également sur les attaques sporadiques dans les régions frontalières du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO).

Dans un tel détail, le 29 août 2022, date d’approbation de cette opération par Paul Biya, est certainement marqué d’une pierre blanche dans l’histoire des hostilités en proie à une crise de sécession dans les deux régions du pays. depuis décembre 2016.

Alors bientôt l’effusion de sang se poursuivra pendant 6 ans, avec l’un des résultats les plus désastreux pour le pays sous tous les angles. Le nombre de personnes vivant en 2021, selon l’ONG Human Rights Watch, 4 000 civils tués, plus de 712 000 personnes déplacées et 2 200 000 autres nécessitant une aide humanitaire. Selon l’ONU, 700 000 élèves ne sont pas allés à l’école en mars 2021 à cause de la crise. La crise du NOSO touche 20% des capacités du Cameroun, qui tournent en berne depuis près de 6 ans, une urgence qui doit être résolue au plus vite.

ref:camerounweb

1 Comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

[quads id=1]