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Panique au sérail : Voici pourquoi plusieurs ministres et DG sont dans le viseur de Ferdinand Ngoh Ngoh

Les prisonniers de l’opération Epervier vous diront que vous êtes un homme seul quand vous avez des ennuis sous le régime Biya. Le secrétaire général du Présidium de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, a récemment vécu pour la première fois une expérience douloureuse.

En effet, en cette fin d’après-midi du 21 octobre 2022, Yaoundé est calme. Les ministres vaquent à leurs occupations jusqu’au coup de foudre : la justice vient d’émettre un mandat d’arrêt pour poursuivre le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh alias le Punkman, dans l’enquête mandatée par Paul Biya sur la gestion du COVID -19 fonds C’est un rush total. appels téléphoniques ici et là. Chaque membre du gouvernement veut s’assurer qu’il garde ses amitiés.

Ce soir-là, Ferdinand Ngoh Ngoh se sentit soudain seul. Lui qui a fait la pluie et le beau temps il y a quelques semaines. Il a menacé le ministre de la Santé Manaouda Malachie de le retirer du gouvernement, ou encore la ministre de la Recherche scientifique Madeleine TCHUENTE, qui a dû lui rappeler qu’à leur entrée au gouvernement il n’était rien.

Des ministres et des directeurs généraux ont disparu. Néanmoins, Ferdinand Ngoh Ngoh a personnellement nommé près de 10 ministres depuis décembre 2011, date de sa nomination au SGPR.

La plupart ne répondent pas au téléphone.

Le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, avec qui les relations sont tendues depuis le début des audiences au TCS, est indisponible. Le DG du Port autonome de Douala Cyrus Ngoo, avec qui il est mouillé dans de nombreuses affaires de détournement de fonds, notamment l’affaire PORTSEC déjà classée au TCS, est un abonné absent.

Ferdinand Ngoh Ngoh veut savoir si le ministre de la Défense Joseph Beti Assomo, qui n’est pas un de ses amis, a été chargé de faire exécuter le mandat d’arrêt par la gendarmerie. Beti est occupé avec d’autres choses. Il en va de même pour ce qu’il considère comme l’un de ses hommes « sûrs », Laurent Serge Etoudi Ngoa, ministre de l’Education de base. NGANOU Djoumessi des Travaux Publics est également porté disparu.

Cependant, Ferdinand Ngoh Ngoh parvient à mettre la main sur une seule personne : Galax ETOGA, le chef de la gendarmerie. Il est son parrain. ETOGA sait qu’il doit sa nomination à ce poste au SGPR. A la fin de l’échange, NGOH NGOH retrouve un petit sourire.

Car si, dans ces moments-là, le secrétaire général de la présidence de la République a à ses côtés Marie José, la jeune fille de 22 ans qu’il a récemment épousée sur un yacht emprunté à son ami Eran Moas, Les câlins et les bisous de The La jeune femme à qui il a récemment offert un Range Rover pour près de 50 millions de FCFA ne le rassure pas.

Puis il a dû se tourner vers sa première épouse, Céline Ngoh Ngoh, la compagne de Chantal Biya. Les deux sont en conflit. Céline a appris le mariage de son mari aux États-Unis alors qu’elle se faisait soigner. Un poignard dans le dos.

Mais l’homme punk a besoin de sa femme, à qui il demandera d’intervenir auprès de Chantal Biya pour convaincre Paul Biya de ne pas exécuter le mandat d’arrêt. Les deux sont liés par le pouvoir et ils le savent. Egalement très en colère contre le mariage qu’elle a découvert sur son WhatsApp, Céline va demander à Chantal Biya de pardonner à son mari. Complété. Chantal Biya intervient et Ferdinand Ngoh Ngoh bénéficie d’un sursis.

En guise de remerciement, en ce mois de novembre 2021, alors qu’il ne l’accompagnait jamais à l’aéroport lors de ses déplacements, Ferdinand Ngoh Ngoh a décidé de laisser les dossiers à la Présidence pour accompagner Céline. Une première depuis des mois. Lui qui l’a laissé dans son vaste paradis Nyom pour vivre avec sa nouvelle pépite métisse : Marie José à Bastos.

Céline aura tout fait pour que la première dame accorde sa grâce à « son prince ». L’amour est violent, mais c’est toujours de l’amour.

A l’un de ses proches, à qui il raconte ce « triste » épisode de sa vie, Ferdinand Ngoh Ngoh lance à son interlocuteur : « Ces gens sont des ingrats ».

Rf:  Boris Bertolt

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