Le MRC en proie à des tensions internes
Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), principal parti d’opposition du pays, est en proie à des tensions internes. Après l’expulsion de Richard Tamfu de toutes les plateformes de communication du parti pour « manquement au devoir de réserve et de loyauté », le secrétaire général du MRC, Christopher Ndong Mveh, a annoncé une procédure disciplinaire à l’encontre de Michèle Ndoki, candidate à la présidence du MRC en novembre prochain. Cette dernière est accusée de conspirer avec le président Paul Biya.
Michèle Ndoki dans le viseur du MRC
Michèle Ndoki, avocate et militante des droits de l’homme, est une figure importante du MRC. Elle a été arrêtée en 2019 lors d’une manifestation contre la réélection de Paul Biya et a été libérée en octobre 2020. Elle a annoncé sa candidature à la présidence du MRC en novembre prochain, mais cette décision n’a pas été bien accueillie par certains membres du parti. Elle est maintenant accusée de conspirer avec le président Biya, ce qui a provoqué une procédure disciplinaire à son encontre.
Des tensions qui fragilisent le MRC
Ces tensions internes fragilisent le MRC, qui est déjà confronté à de nombreux défis. Le parti a été créé en 2012 par Maurice Kamto, ancien ministre délégué à la Justice, et a connu une forte croissance ces dernières années. Mais il est également confronté à la répression du gouvernement, qui a arrêté de nombreux militants et a interdit les manifestations du parti. Les tensions internes ne font qu’ajouter à ces défis et pourraient affaiblir davantage le MRC.
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