Remaniement du gouvernement: voici enfin l’homme d’affaires derrière la fuite de l’information

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Au Cameroun, il y aurait des clans qui, tapis dans l’ombre tentent de torpiller la formation du prochain Gouvernement en balançant de vrai-faux gouvernements projets présidentiels. La plaque tournante de la manœuvre, « un grand affairiste qui travaille avec le cash » du nom de Boris Bertolt, « le lanceur d’alertes » camerounais.
Le sujet est au crible des analyses dans les colonnes du journal La Nouvelle en kiosque ce lundi 26 Octobre au Cameroun. Ce journal fait observer que depuis la semaine dernière, un vrai-faux gouvernement projet présidentiel inonde littéralement les réseaux sociaux, avec comme auteur de la publication qui est partagée sur la page facebook de Polycarpe Essomba le Correspondant de RFI, le Lanceur d’alertes Boris Bertolt.

Réagissant à cette publication de Boris Bertolt, un internaute, écrit le journal, fait savoir que « Le nommé Boris Bertolt sur qui ma plainte était basée est un grand affairiste. Il travaille avec le cash et se fait beaucoup d’argent sur le dos de la Bas (Ndlr : Brigade anti-sardinards).
Contrairement à ceux qui pensent qu’il travaille pour vous, je vous informe qu’il travaille pour son parrain bien connu dans le régime. Tous les pseudos gouvernements de facebook sortent de ce laboratoire. Tous ses post visent à éliminer scientifiquement les adversaires de son parrain ». Pour le journal La Nouvelle, « La question qui mérite d’emblée d’être posée est celle de savoir pourquoi c’est seulement sur la page facebook du correspondant de Rfi au Cameroun que le vrai-faux projet présidentiel est publié ? Et pour répondre à cette question fondamentale, le journal apprend que de nombreux analystes estiment que ce n’est pas un simple hasard. Pour eux, explique-t-il, les manœuvriers ont savamment utilisé ce canal pour que le prétendu projet de gouvernement ait une grande portée internationale.

Le journal La Nouvelle poursuit : « Il serait donc primordial de se demander qui se cache donc derrière l’activiste, lanceur d’alertes, Boris Bertolt et dont parle notre internaute ? En d’autres termes : qui est ce parrain dont parle notre internaute ? Pour répondre à cette lancinante question, ceux des analystes pointilleux qui veulent savoir la vérité n’ont pas hésité à parcourir la page facebook de Boris Bertolt. C’est alors qu’ils vont découvrir que le lanceur d’alertes camerounais a récemment adressé ses condoléances au ministre Directeur du cabinet civil (Dcc), Samuel Mvondo Ayolo qui a perdu sa belle-mère à Paris ». A la grande et étonnante curiosité du journal, certains de ses analystes, affirment que « le flagelleur public notoire des barons du régime en place à Yaoundé au rang desquels le président Paul Biya et son épouse » serait de connivence avec le Directeur de Cabinet Civil. Ce qui semble naturellement très discutable pour d’autres analystes du même journal, peut-on lire.

« Ceux-ci, fait savoir le journal, estiment par contre que derrière Boris Bertolt se cache Louis Paul Motaze, un autre ministre Bulu présenté comme l’un des autres « fils » du président Paul Biya après Edgard Alain Mebe Ngo’o et Samuel Mvondo Ayolo. Vrai ou faux ? Toujours est-il que ce projet de gouvernement est balancé sur la place publique au même moment où des médias proches des milieux Bulu au pouvoir ont étrangement fait circuler, la semaine dernière, une insidieuse information sur la mort d’un prétendu marabout de Louis Paul Motaze du nom d’Amadou Pougoi. « La Revue du Patriote Hebdo » dans son édition du 22 octobre 2020 titre à sa grande Une : « Sérail. Le « Marabout » de Motaze est mort ». Plus précis, le journal de Thierry Mbia explique dans sa puce : « Le nommé Amadou Pougoi aurait tiré sa révérence en pleine séances d’incantations, abandonnant ses calebasses et son élève dans le désarroi et la panique totale, en cette veille d’un éventuel remaniement ministériel » au quartier Odza à Yaoundé ». Poursuivant ses analyses, le journal écrit : « il devient d’ailleurs évident que face à la concomitance de toutes ces publications dans les médias et les réseaux sociaux, l’homme à abattre ici est sans doute Louis Paul Motaze ». Mais alors, se demande-t-il, « Et pourquoi ? » « En le bombardant carrément ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence de la République, les manœuvriers de l’ombre veulent à la fois étaler les velléités pouvoiristes de ce ministre qui semble les agacer. Et lui couper ainsi les herbes sous les pieds, étant entendu que dans les pratiques habituelles du président Paul Biya, dès qu’une promotion est publique, il la renvoie aux calendes grecques », peut-on lire dans les colonnes de La Nouvelle ce lundi.


SOURCE: https://www.w24news.com

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