2025 est une année charnière pour le Cameroun, car elle marque l’année de la grande élection présidentielle. Les doutes quant à l’avenir politique du pays sont rapidement dissipés, car le président actuel, Paul Biya, âgé de 90 ans, est censé se retirer ou se rendre au village. Mais qui prendra sa place à la tête du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) ? Cette question demeure sans réponse.
Lors d’une visite du président français Emmanuel Macron à Yaoundé, les journalistes invités ont interrogé Paul Biya sur son éventuelle succession. Ce dernier a répondu qu’il avait encore quelques années devant lui pour diriger le pays et qu’il ferait connaître sa décision au moment opportun. En attendant, les observateurs scrutent chaque geste et chaque parole du président pour déceler des indices sur sa décision.
Paul Biya a des difficultés à apparaître en public, sa santé est fragile et ses interventions publiques sont limitées par son entourage. Son fils Emmanuel Franck Biya a longtemps été cité comme son successeur, mais cela reste une hypothèse.
Cependant, lors de la quinzième session ordinaire de la conférence des chefs d’États de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), Emmanuel Franck Biya a été présenté comme le successeur officiel de son père, selon le journaliste Rémy Ngono, en exil, mais qui suit de près l’actualité politique du Cameroun. Il affirme même que Paul Biya prépare le passage en force de son fils au palais d’Etoudi.
Cette succession dynastique est-elle inévitable ? Les Camerounais se posent la question. En effet, depuis l’indépendance du pays en 1960, le pouvoir est resté entre les mains de quelques personnalités politiques, dont Ahmadou Ahidjo et Paul Biya. Cette continuité politique a suscité des critiques et des frustrations parmi la population, qui aspire à un renouveau politique et économique.
Cependant, le RDPC reste le parti dominant dans le pays, avec une majorité écrasante au parlement. Il est donc peu probable qu’un changement radical intervienne dans l’immédiat, malgré les appels répétés de l’opposition pour une alternance politique et une réforme de la constitution.
En attendant, les Camerounais observent avec attention les évolutions politiques du pays et espèrent un avenir meilleur pour leur pays. Ils espèrent un leadership fort, capable de répondre aux défis économiques, sociaux et environnementaux auxquels le pays est confronté.
Le Cameroun, pays riche en ressources naturelles et en diversité culturelle, mérite un avenir prospère et pacifique. Les acteurs politiques ont la responsabilité de mettre en place les conditions nécessaires pour y parvenir. La succession de Paul Biya est un enjeu crucial pour l’avenir du pays, et les Camerounais sont en droit de demander une transition pacifique et démocratique vers un nouvel avenir.
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