Ceux qui ont lu le cas d’Emile Parfait SIMB, qui a escroqué plusieurs centaines d’abonnés de plus du double du budget annuel de la RCA, ont soutenu que comme prétexte à sa libération alors qu’il avait été interpellé à l’aéroport sur son vol vers le Maroc la promesse de deux personnes pour le représenter en justice.
Ces deux personnes, dont l’identité est restée un secret de polichinelle entre le procureur du TPI centre administratif de Yaoundé et son collègue Missipo du TGI du Wouri, sont cachées depuis que Madoff a fui comme un rat vers Bangui. Depuis juin, les Conseils d’abonnés demandent au ministre de la Justice que ces garants viennent leur rembourser l’équivalent de 5,2 milliards de francs CFA que la SIMB a prélevé sur eux seuls, 105 personnes.
Mais quand ils le demandent, Laurent Esso alias Laurent Blanc et son staff sont gênés. Ils refusent de répondre aux questions, espérant que le temps les aidera à les oublier. Mais ce qu’ils oublient, c’est que les prêts bancaires que les honnêtes gens ont contractés pour souscrire aux packs Liyeplimal ne sont pas oubliés par les banques ; que les couples dont les mariages ont été brisés par l’achat de ces produits ne seront jamais réunis, que les maisons confisquées et vendues parce qu’ils se sont engagés à participer à la promesse Poverty Is Over ne seront jamais rendues à leurs propriétaires.
L’adjoint au combattant Jean Michel NNTCEU a posé une question ouverte au garde des sceaux en juin dernier pour savoir pourquoi les dossiers ouverts ici et là dans le cadre de ce scandale restaient bloqués. Le même embarras qui s’est emparé de Laurent Esso ce jour-là se poursuit avec des abonnés exigeant que les garants remboursent leur argent.
Au-delà des procédures que la justice bloque aux quatre fers, le remboursement des abonnés par les garants est une équation que la Bande Laurenzo doit résoudre.
ref: camerounweb
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