20 Mai Le gouvernement accusé d’avoir annulé les célébrations de la fete du travail et de la fête nationale pour des raisons obscures.
Les célébrations publiques de la Fête internationale du travail le 1er mai et de la Fête nationale le 20 mai n’auront pas lieu au Cameroun cette année. Le Secrétaire Général de la Présidence de la République l’a annoncé dans une communication.
Dans un communiqué signé le 22 avril 2020, On apprend qu’a cause du Covid-19, les autorités Camerounaises auraient décidé d’annuler ces festivités récurrentes du 1er et du 20 Mai. Le but serait de freiner la propagation de COVID-19.
Une bonne décision pour certains
Pour certains observateurs, c’est une bonne décision pour réduire le risque de contracter la maladie. Cette catégorie de personnes affirment que le Cameroun a enregistré plus de 1000 cas de coronavirus jusqu’à présent. Ils accusent que certains citoyens de violer les mesures préventives mises en place par le gouvernement. Malgré cela, certains politiciens voient en ces annulations, une tentative du régime de Paul Biya de brouiller les pistes pour des raisons inavoués.
Fabrice Lena, secrétaire national à la communication du parti de l’action populaire (PAP) s’est exprimé après ces décisions. Selon lui « les mesures face au COVID-19 au Cameroun, y compris le boycott de la célébration du 20 mai, s’accompagnent d’un programme caché visant à masquer la vérité sur un gouvernement défunt ».
Cacher la vérité
Pour l’homme politique, outre la raisons du COVID-19, le régime a un intérêt particulier à annuler les célébrations du 20 Mai. L’apparition du Président Paul Biya au Palais de l’Unité jeudi 16 avril après 37 jours d’absence ne semble pas avoir convaincu beaucoup de Camerounais de son existence.
Alors qu’il était absent du public pendant près de 40 jours, les rumeurs se sont propagées sur les médias sociaux. Certains affirmant qu’il avait rejoint ses ancêtres. Le professeur Maurice Kamto, chef du parti de la renaissance Camerounaise, est allé jusqu’à demander au président de l’Assemblée nationale de constater la vacance du poste à la tête du pouvoir.
Les Camerounais voulaient voir leur président, au Boulevard du 20 mai, présider les activités marquant la fête nationale.
Source: camer24.net
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