Le mystère de la villa de Gambais
En 1915, trois femmes disparaissent mystérieusement du domicile de Raymond Diard en région parisienne. Les voisins remarquent une odeur de « chair brûlée » émanant de la cheminée de la villa après chaque disparition. Il s’avère que Raymond Diard est en réalité Henri-Désiré Landru, un escroc déjà condamné. Il déménage ensuite à Gambais, où dix femmes disparaissent en l’espace de quatre ans. Le maire de la commune finit par alerter la police, mais Landru a déjà fui. Les enquêteurs ont du mal à le retrouver jusqu’à ce que la sœur d’une des victimes le reconnaisse dans une boutique de Paris. Landru est arrêté et sa maison est perquisitionnée, révélant un carnet avec 283 noms de femmes et des os dans la cheminée.
Le procès et la condamnation
Deux ans et demi après son arrestation, Henri-Désiré Landru est jugé à la Cour d’assises de Versailles. Malgré les preuves, il nie toute implication dans les meurtres des dix femmes, affirmant les avoir séduites pour les dépouiller de leurs richesses. Le procès attire l’attention du public, qui se presse pour y assister. Le 30 novembre 1921, Landru est condamné à mort et exécuté trois mois plus tard.
Un tueur en série français hors norme
Henri-Désiré Landru est considéré comme le premier tueur en série français. Son histoire a marqué les esprits et a inspiré de nombreuses adaptations théâtrales et cinématographiques. L’affaire de la villa de Gambais a suscité l’horreur et l’intérêt du public, qui a suivi avec fascination le déroulement du procès. Aujourd’hui encore, l’histoire de Landru continue de fasciner et de hanter l’imaginaire collectif.
Mots clés : Henri-Désiré Landru, tueur en série, meurtres, escroc, villa de Gambais, procès, condamnation, crime, enquête, disparitions, femmes disparues.