La France et Madagascar ont signé lundi 20 septembre deux conventions de financement pour un projet dans le secteur hydroélectrique d’une part et le développement des transports urbains d’autre part. En route pour New York, où il participe à la session de l’Assemblée générale annuelle des Nations Unies, le président malgache Andry Rajoelina a assisté à Paris à la signature des deux accords.
Les protocoles d’accord ont été signés côté français par Franck Riester, vice-ministre auprès du ministre des Affaires étrangères, et côté malgache par Rindra Rabarinirinarison, ministre de l’Économie et des Finances. Mais le versement de 150 millions d’euros de financement n’est pas à l’ordre du jour pour l’instant, précise le ministre malgache. » Après avoir signé ces accords, elle a dit, nous devrons les ratifier dans nos parlements et obtenir l’avis de la Cour constitutionnelle avant de pouvoir commencer à utiliser ces contributions financières pour ces projets. »
Le projet d’extension de la centrale hydroélectrique de Mandraka 3 à Madagascar est très attendu, tout comme la construction de deux téléphériques. » L’objectif est d’augmenter le taux d’électrification à Madagascar de 15% à 50% d’ici 2023, explique Rindra Rabarinirinarison. Et les deux funiculaires ne couvrent que la ville d’Antananarivo. On perd environ deux à trois heures de temps et d’énergie par jour dans la capitale… »
La construction des deux funiculaires prévus pour Antananarivo sera confiée aux sociétés françaises Poma et Colas. Ils pourront desservir 80 000 personnes par jour.
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