En Afrique du Sud, l’African National Congress (ANC), au pouvoir depuis les premières élections libres de 1994, n’est plus en mesure de payer ses salariés. Et le mécontentement au sein du parti a eu un impact sur le dépôt des listes électorales pour les prochaines élections locales prévues en octobre.
Avec notre correspondant à Johannesburg, Claire Bargelès
Plusieurs centaines de salariés du parti historique de Nelson Mandela n’ont toujours pas perçu leurs salaires en juillet et août et ont donc déclenché un mouvement de grève. Résultat : les bureaux nationaux ont été fermés, la lettre hebdomadaire de l’ANC n’a pas pu être publiée et le parti a dû lancer un appel aux dons sur Twitter, une démarche qui a suscité les sarcasmes des internautes, alors que Jacob Zuma a utilisé la même technique, il y a quelques jours, pour couvrir ses frais de justice.
Selon l’ANC, ces problèmes de trésorerie sont dus à la pandémie, mais aussi à la nouvelle loi sur le financement des partis politiques limiter le montant des paiements et obliger les principaux donateurs à divulguer leur identité.
Cette situation s’avère très compliquée, les élections locales étant actuellement prévues en octobre. L’ANC a également échoué à désigner des candidats dans les délais impartis dans une trentaine de lieux, en raison d’un premier mouvement de la grève des perles et de problèmes d’inscription en ligne.
Le parti a déposé une requête auprès du tribunal électoral pour demander la réouverture des listes.
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