Le pays ne dispose pas d’un système de sécurité sociale complet et dépend fortement d’une couverture privée. Le ministère du Développement social a donc publié il y a un mois un livre vert avec des propositions de consultation publique. L’un d’eux était la création d’un nouveau fonds national, administré par le gouvernement. Une idée qui a fait sensation dans le pays et a poussé la ministre mercredi à retirer son livre vert.
Avec notre correspondant à Johannesburg, Claire Bargelès
Le document proposait de verser des cotisations obligatoires à ce nouveau fonds national de sécurité sociale, qui couvrirait les pensions, les pensions d’invalidité et les allocations de chômage. Les employeurs et les travailleurs, tant publics que privés, auraient dû contribuer jusqu’à 12% de leurs revenus, avec un soutien gouvernemental pour les plus pauvres. L’objectif, selon le ministère, aurait été d’inclure davantage de Sud-Africains qui ont été laissés pour compte dans le système jusqu’à présent.
Depuis, les réactions de l’opposition et des institutions financières se sont multipliées pour rejeter l’obligation de contribuer à ce système potentiel et pour dénoncer l’incapacité du gouvernement à gérer un tel fonds.
Poussée à bout, la ministre Lindiwe Zulu a finalement dû retirer ce livre vert. Le ministère déclare qu’un » un nouveau document est publié « , après avoir apporté » plus de précisions pour éviter toute confusion ».
Le Livre vert proposait également : l’établissement d’un revenu de base, auquel le ministère des Finances s’est opposé.
.
#Afrique #Sud #gouvernement #recule #sur #réforme #sécurité #sociale
Laisser un commentaire