Le juge des libertés du tribunal de première instance de Cotonou a pris une ordonnance ce lundi 7 mars pour libérer ce partisan d’une nation « Yoruba », et à la prison civile de Cotonou depuis fin juillet de l’année dernière.
Avec notre correspondant à Cotonou† Jean-Luc Aplogan
Le séparatiste, fervent partisan de la création de la nation « Yoruba », était recherché par les services de son pays pour trafic d’armes et appel à l’insurrection. Il avait donc trouvé refuge au Bénin mais arrêté à Cotonou par la justice béninoise « pour des associations de malfaiteurs se préparant à commettre des crimes au Bénin ». Il est aujourd’hui libre, mais placé sous contrôle judiciaire avec des obligations.
Selon nos informations, les conseils du séparatiste ont formulé, la semaine dernière, une nouvelle demande de libération. Cette fois, le juge de détention de la et des libertés a dit oui, mais seulement pour un placement sous contrôle judiciaire. Le juge aurait révélé que la détention de Sunday Igboho n’est plus nécessaire à la manifestation de la vérité. Des sources bien informées rapportent également que l’instruction serait bien avancée.
Me Ibrahim Salami a reçu la notification de la libération dans l’après-midi. Il se rend aussitôt à la prison civile de Cotonou. Il a récupéré son client frais 22h après des formalités de sortie. Sunday Igboho a rejoint une résidence où il va habiter.
L’ordonnance du juge est assortie d’obligations : interdiction de voyager, interdiction aussi de sortir de la résidence sans autorisation. Le plus, l’activiste ne peut pas recevoir qui il veut. Une liste restreinte de visiteurs autorisés existe. Il a l’obligation de déferer à toutes les convocations de la justice. La police devrait procéder à un contrôle quotidien de sa présence.
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