La recherche des huit mineurs disparus se poursuit à la mine de Perkoa. Pour les familles, sans nouvelles depuis un mois, le plus important est de les retrouver, quel que soit leur état.
Avec notre envoyé spécial à Réo, Yaya Boudanic
Au sein de la famille de Jean Bationo, l’un des mineurs piégés dans la mine de Perkoa, certains tentent d’occuper leur journée avec des tâches ménagères. Melaine Bazié, elle est perdue dans ses pensées. La compagne de Jean, enceinte de huit mois, espérait une bonne nouvelle après l’ouverture d’une chambre de secours à la mine de Perkoa, mardi 17 mai. Mais l’endroit était vide ? quand les sauveteurs sont arrivés.
Un jour plus tard, Melaine blâme Bazié pour le coup : Nous sommes découragés, car nos espoirs reposaient sur cette salle. C’était lui qui s’occupait de toute la famille, sa mère, son grand frère… †
Aimé Fulgence Bakyono a néanmoins rassuré son épouse Aïcha Kinda sur les mesures de sécurité en cas d’incident à l’intérieur des galeries. Mais encore plus d’un mois après l’inondation, le mineur reste pour l’heure introuvable. † Il m’a dit qu’il y avait des abris en cas de danger. Je n’aurais pas dû m’inquiéter. utilitaires, on ne sait pas s’ils sont encore en vieou si nous pouvons trouver leurs corps quand ils sont morts… », déplore Aïcha Kinda.
Assis au fond d’une salle, Joseph Bakouala, l’oncle d’Aimé Fulgence Bakyono, et Melaine Bazié ruminent leur colère contre les responsables de la mine, les accusant de ne pas avoir fait le nécessaire dès les premières heures du déluge. . 16 avril. † Au début, ils ne prenaient pas ça (le travail de sauvetage, ndlr) au sérieux. C’est lorsque le gouvernement a envoyé des ministres que les travaux ont commencé à avancer », taquine Joseph Bakouala.
Le directeur de la mine assure que les recherches sont menées avec le même engagement et les mêmes efforts pour retrouver leurs huit collègues.
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