Après plusieurs attentats en trois jours visant un convoi et des installations de sociétés minières au Burkina Faso. Des faits qui inquiètent les entreprises minières industrielles et aussi l’orpaillage artisanal. Le Bureau d’Etat de la sécurité des sites miniers (Onassim), qui doit garantir la protection des mines, peine à mener à bien sa mission. Sur une dizaine de mines industrielles, Onassim n’assure la sécurité que sur trois sites. D’autres entreprises ont déjà conclu des contrats avec d’autres services de sécurité, comme la police ou la gendarmerie.
Avec notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudanic
† Plusieurs mines industrielles ont contracté directement avec la gendarmerie et la police pour leur sécurité ’, souligne un spécialiste qui a fait des recherches sur le sujet. † Ces contrats de sécurisation ne sont pas retournés automatiquement à l’Office National de la Sécurité des Sites Miniers depuis sa création », entretient un administrateur de cette structure.
Avec la mobilisation des forces de défense et de sécurité, sur le champ de bataille contre le terrorismeDifficile actuellement de doter chaque entreprise minière d’un grand nombre de forces armées pour la sécurité de son personnel et de ses installations, on le sait.
L’option d’une équipe de sécurité mixte comprenant des acteurs communautaires, des forces de défense et de sécurité est à l’étude. † Dans cette configuration, chaque entité jouera un rôle spécifique », insiste un responsable de l’Onassim.
Les sociétés militaires privées ne sont actuellement pas autorisées au Burkina Faso, contrairement aux souhaits de certaines sociétés minières. † Nous ne savons pas quels types d’armes ces sociétés militaires privées utiliseront et compte tenu du contexte, il serait difficile d’avoir toujours le contrôle sur ces sociétés. », souligne-t-on du côté du Bureau national de la sécurité des sites miniers.
#Burkina #Faso #sécurité #des #sites #miniers #débat #après #plusieurs #attentats
Laisser un commentaire