Au Burkina Faso, le gouvernement s’inquiète de la présence croissante de femmes prenant part aux actions des groupes terroristes armés. Le gouvernement de transition appelle toutes ces femmes à déposer les armes et à participer au processus de dialogue communautaire.
Avec notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudanic
Lors des récentes attaques contre les positions des forces de défense et de sécurité à Burkina Fasodes femmes ont été vues aux côtés des terroristes, a déclaré le commandant des opérations anti-djihadistes.
À BarsaloghoLe 10 juillet, les femmes ont encouragé et combattu aux côtés des terroristes. A Kelbo, le 25 juillet, des terroristes blessés lors d’une attaque contre un détachement des forces armées ont été secourus par des femmes, ont indiqué les forces de défense et de sécurité burkinabè.
Cette participation active des femmes aux côtés des groupes terroristes armés prend diverses formes, a indiqué Salimata Nebié Conombo, ministre du Genre et de la Famille.
L’ampleur de cette implication des femmes dans les attentats terroristes au Burkina Faso inquiète les autorités de transition qui les exhortent à renoncer à la lutte armée.
Le gouvernement annonce la création d’une Direction Générale « Femme, Paix et Sécurité »au sein du Ministère du Genre et de la Famille. L’objectif est de permettre aux femmes de participer efficacement au processus de paix par le biais, entre autres, de la médiation ou de la négociation communautaire.
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