Quelles suites donner aux propositions issues du dialogue inter-comorien qui s’est terminé le 22 mars dernier ? Le directeur de cabinet du président Azali Assoumani s’est expliqué vendredi devant la presse. Les propositions d’améliorations vont donner lieu à des lois ou à des chartes.
Avec notre correspondant à Moroni† Anziza M’Changama
Les députés de l’Assemblée nationale -où Azali Assoumani dispose de la majorité absolue- doivent donc statuer sur le redécoupage électoral, le nombre plus important de députés à élire pour suivre l’évolution démographique ou encore les précisions des partis politiques. Au menu, des nouveautésdes modifications mais aussi la réapparition d’anciens concepts.
Le Dr Daniel Ali Bandar, directeur de cabinet du chef de l’État, a notamment insisté sur l’aspect consensuel qui a signé le retour d’une mesure phare, mais initialement enterré par le président Azali lui-même en début de mandat : la commission anti-corruption.
† C’est une institution qui ne sera pas une commission qui fera débat mais qui existera de manière permanente. Non, ce n’est pas une structure qui sera nommée. Ça va être envoyé à l’Assemblée. Je crois que ça va être logé par la commission des vérifications des comptes. C’est dans cet aspect-là que ça va être logé, par rapport à la Cour suprême. On va la placer sous l’égide de la Cour suprême. Il ya des points qui font l’objet de projets de lois, d’autres font l’objet d’une charte et d’autres font l’objet d’arrêtés et de décrets d’application », un Daniel Ali Bandar explicite.
Nouvelle obligation, chaque membre de parti devra avoir une carte biométrique. Mais son coût n’entrera pas dans les caisses de l’État, selon le Dr Ali Bandar. † La technologie est déjà évoluée au niveau national. On peut s’accorder sur un endroit pour faire ces cartes-là. Donc on n’est pas obligé de le faire au ministère de l’Intérieur. Comme tous les partis politiques vont le faire, ça peut être fait par le secteur privé. On a souligné que l’État doit accompagner les partis politiques. Parmi leurs moyens d’existence, il y aura les cotisations comme d’habitude mais aussi des subventions de l’État qui devraient revenir de droit aux partis politiques », un communiqué du médecin.
Les députés devront également rendre la diaspora plus décisionnaire, un point reconnu souhaité par tous les bords politiques.
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