Initialement prévue le 31 mai 2022, la clôture des dossiers des candidats aux élections législatives et locales du 10 juillet a finalement été prolongée jusqu’au mardi 7 juin minuit pour permettre aux retardataires de s’inscrire. Alors que le Parti congolais des travailleurs (PCT, au pouvoir) et ses alliés ont présenté un grand nombre de candidats, l’opposition n’est pas au mieux de sa forme et se disloque.
Avec notre correspondant à Brazzaville, Loicia Martial
Il est annoncé au siège de la Direction générale des affaires électorales (DGAE) que l’opération sera définitivement arrêtée. Les listes étaient scellées par un huissier. Pour l’instant, aucune information n’est donnée sur le nombre de fichiers enregistrés mais » un point est fait pour le week-end prochain †
151 sièges à pourvoir
Seule certitude pour la députation, 151 sièges seront pourvus, contre plus de 1450 conseillers à élire. Première formation majoritaire, le PCT présente à lui seul au moins 124 candidats aux législatives. Ils ont constitué leurs listes avec des partis alliés, mais aussi quelques indépendants proches du parti au pouvoir. La diaspora attend ces élections avec impatience. Elle est apparemment bien représentée sur les listes.
† Les jeux sont pré-joués †
L’opposition de son côté, et comme par le passé, en rangs épars. L’Upads (Union panafricaine pour la social-démocratie) et l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) seront présents. En revanche, la Fédération de l’opposition congolaise – qui représente une dizaine de partis – n’est pas au départ. Pour le Parti social-démocrate congolais (PSDC) de Clément Miérassa au sein de cette fédération, « les jeux sont pré-joués † il ne présente pas de liste.
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