Selon le site d’information mediapart, Gilles Huberson, l’ancien ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, a pris sa retraite d’office après des allégations d’agressions sexistes et sexuelles par plusieurs femmes.
Avec notre correspondant à Abidjan, François Hume-Ferkatadji
En septembre 2020, peu après les révélations de Mediapart, Gilles Huberson est rappelé à Paris sur les conclusions d’une enquête interne menée par le ministère des Affaires étrangères auprès de l’ambassade de France en Côte d’Ivoire, qui lui est personnellement adressée. Le site d’information a révélé que Gilles Huberson était… accusé d’agression sexuelle et sexiste par au moins cinq femmes. Des faits qui se seraient déroulés au Mali où le diplomate a été ambassadeur de 2013 à 2016, puis en Côte d’Ivoire.
Le ministère a finalement conservé les comptes de deux femmes pour conclure le 15 novembre que le diplomate » impliqué dans des actes qui constituent du harcèlement sexuel […] placé sous son autorité contre deux jeunes femmes ».
le diplomate » a, à leur égard et à plusieurs reprises, adopté des comportements et propos à connotation sexuelle, persistant dans cette attitude, malgré leur refus explicite , décrit également une décision interne consultée par Mediapart.
Un peu plus d’un an après son rappel, l’ex-gendarme de 61 ans a été condamné à la retraite automatique par sanction disciplinaire.
Si les victimes dans cette affaire ont pu être entendues, c’est principalement grâce à une cellule d’écoute dénommée » tTolérance zéro », réservé aux personnels du Quai d’Orsay, victimes de violences sexistes et sexuelles, créé en 2018.
Gilles Huberson a fait appel de cette décision devant le Conseil d’État.
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