Si l’activité volcanique autour de la ville de Goma en République démocratique du Congo (RDC) est toujours préoccupante, près de 14 000 personnes ont quitté leurs maisons et ont traversé la frontière rwandaise depuis jeudi dernier, à la suite d’un ordre d’évacuation partielle et préventive. Certaines de ces personnes déplacées sont rentrées chez elles le samedi 29 mai.
Avec notre envoyé spécial à Rubavu, Laure Broulard
Le camp qui avait été installé à la hâte à Rugerero ces derniers jours, à quelques kilomètres de la frontière congolaise, sera complètement vide samedi soir.
Ce matin, plusieurs camions de l’armée rwandaise sont venus chercher les personnes déplacées qui avaient exprimé le souhait de rentrer chez elles. Beaucoup voulaient retrouver leurs biens, laissés pour compte, ou estiment que les risques d’une autre éruption sont désormais minimes compte tenu de la baisse des tremblements de terre.
Au moins 1 500 personnes sont rentrées, selon le HCR, sur les près de 4 000 personnes qui ont été reçues à Rugerero. Les autres, c’est-à-dire ceux qui préféraient attendre le feu vert des autorités congolaises ou qui n’ont plus de domicile à Goma, ont été emmenés dans un autre camp un peu plus loin à Busasamana.
Ils ont rejoint les personnes déplacées qui sont arrivées juste après la première éruption du Nyiragongo le 22 mai. Ces personnes déplacées disent également qu’elles ne peuvent pas rentrer chez elles car leur maison et leurs champs ont été complètement carbonisés par la lave. Si tôt dans la soirée, les secouristes ont installé des tentes à Busasamana pour accueillir tout le monde.
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