Va-t-on vers des négociations en Éthiopie, entre le gouvernement d’Abiy Ahmed et les rebelles tigréens du TPLF, plus d’un an et demi après le début de la guerre au Tigré ? Il semble que le processus mené par l’Union africaine commence à porter ses fruits. Un cessez-le-feu humanitaire est en vigueur depuis mars. Pouvons-nous attendre plus?
Avec notre correspondant à Addis-Abeba, Noé Hochet-Bodin
L’espoir est permis. Deux délégations se réuniront fin juin, sous l’égide de l’Union africaine et de son envoyé spécial dans la Corne de l’Afrique, Olusegun Obasanjo. Les pourparlers auront probablement lieu en Tanzanie. Plusieurs diplomates parlent de la ville d’Arusha.
Le format n’est pas complètement défini, mais plusieurs aspects doivent être discutés. En particulier, l’acheminement de l’aide humanitaire, la signature d’un cessez-le-feu et la reprise des services de base au Tigré, notamment l’électricité, le carburant et les télécommunications. A l’inverse, les revendications territoriales ne seront pas au menu.
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Certains diplomates se disent assez optimistes quant à ces pourparlers. La porte-parole du Premier ministre Abiy Ahmed a réitéré cette semaine qu’elle était pleinement attachée au processus de l’UA, sans toutefois confirmer que de telles négociations auront lieu.
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