EXCLU: Scandale et détournement au sein du SDF, John Fru Ndi sur le banc des accusés! 200 millions disparu

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Nous sommes lundi et, comme toujours, le lanceur d’alerte et journaliste Boris Bertolt vient de publier un scoop. Cette fois c’est le parti SDF de John Fru Ndi, Joshua Nambangi Osih et Jean-Michel Nintscheu qui dénonce Boris Bertolt.

Récemment, alors qu’il devenait très âgé, John Fru Ndi a annoncé qu’il serait remis au Social Democratic Front (SDF). Ce qui arrivera probablement lors de la prochaine réunion électorale. L’heureux élu représentera le parti aux prochaines élections présidentielles camerounaises, prévues en 2025.

Au vu de toutes les nominations et mouvements au sein du parti ces derniers mois et au regard de la situation actuelle, tout semble indiquer que John Fru Ndi favorise Joshua Nambangi Osih au détriment de Jean-Michel Nintscheu. Une chose est sûre, ça se jouera entre les deux (02) hommes.

Mais ce n’est pas la guerre dont il est question dans ce scoop, c’est l’aspect financier qui tient à la gorge le gérontocrate John Fru Ndi. Un scandale d’environ 200 millions de francs CFA éclabousse le chef du SDF au visage.

« La guerre ne s’arrête pas au sein du SDF. Et de nouveaux scandales éclatent chaque jour. Il s’agit cette fois d’une bataille autour de la gestion d’environ 200 millions de FCFA de ressources du Sénat par deux anciens sénateurs du SDF lors de la législature 2013-2018.

Il oppose le Président du Groupe SDF au Sénat Ex SG Jean Tsomelou et le Sénateur Dr. Haoua Madeleine, proche de De Osih.

Les militants découvrent que John Fru Ndi a alloué quatre des six postes de dépenses. Il s’agit de:

1) Contribution à l’achat du véhicule du Président : 16 millions 500 000 FCFA.

2) Assistance aux besoins essentiels du Président (pas plus de détails) : 70 millions de FCFA.

3) Entretien de l’adduction d’eau à la Présidence à Bamenda : 1 million 500 000 Fcfa.

4) Contribution au voyage du Président : 3 millions 600 000 F CFA.

Selon les responsables du parti, cela s’applique aussi bien au Sénat qu’à l’Assemblée nationale. Ainsi que dans le financement des partis publics et des campagnes électorales, où le président fournit lui-même plus des 2/3 des fonds. Conséquences : Le SDF n’a pas de siège à son nom, loyers impayés, pas de traçabilité financière. dit Boris Bertolt.

Cette affaire est loin d’être terminée et les prochains jours seront tout aussi révélateurs que celui qui a fait de Boris Bertolt son quotidien.

ref: camerounweb

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