Home Actualité internationale Afrique Fortune : voici les nouveaux milliardaires camerounais
Afrique

Fortune : voici les nouveaux milliardaires camerounais

Le magazine économique Forbes Afrique a publié son classement des hommes les plus riches d’Afrique francophone. Le Cameroun se taille la part du lion. Le pays de Paul Biya compte 7 milliardaires parmi les 20 fortunes de l’Afrique francophone. L’homme d’affaires Baba Danpullo, qui n’est plus présent, occupe la première place du classement avec une fortune estimée à 920 millions de dollars. Il est secondé par le banquier et homme d’affaires camerounais Paul Fokam Kammogne avec 900 millions de dollars.

Parmi les riches Camerounais entrant dans les ligues majeures se trouve Sylvestre Ngouchinghue. L’homme d’affaires est le propriétaire de Congelcam, le plus grand poissonnier du Cameroun. Son entreprise couvre 70 % du marché national. Depuis 2013, il est d’abord entré au Sénat en tant que vice-sénateur puis en tant que sénateur en 2018.

Les 20 hommes les plus riches d’Afrique francophone en 2019

1- Baba Danpullo – Cameroun (920 millions)
2 Paul Fokam Kammogne – Cameroun (900 millions)

3 La Famille Rawji – RD Congo (830 millions)
4 George Forrest- RD Congo (800 millions)
5 Yilas Akabaraly – Madagascar (710 millions)
6 Hassanein Hiridjee – Madagascar (705 millions)
7 Abdoulaye Diao – Sénégal (540 millions)
8 Christian Kerangali – Gabon (52 millions)
9 Yerim Sow – Sénégal (510 millions)
10 Willy Etoka – Congo (500 millions)
11 Iqbal Rahim – Madagascar (419 millions)
Famille 12 milliards – Côte d’Ivoire (410 millions)
13 Samuel Foyou – Cameroun 407 millions)

14Jean Kagou Diagou – Côte d’Ivoire (405 millions)
15 Patrice Talon – Bénin (400 millions)
16 Famille Mukete – Cameroun (360 millions)

17 Sébastien Ajavon – Bénin (350 millions)
18 Jean Samuel Noutchuguoin – Cameroun (315 millions)
19 Nana Bouba – Cameroun (310 millions)
20 Sylvestre Ngouchinghue Cameroun (280 millions)

La famille Mukete : le triomphe du capitalisme (Jeune Afrique)

Feu Abel N. Mukete était le père de l’actuel chef Bafaw (Sud-Ouest), Nfon Victor E. Mukete (ci-dessus), président de Camtel. Et le grand-père de Godfrey Mbe (PDG de Mukete Estates Ltd.), Jacob Diko (chef de département à la BAD), Colin Ebarko (président de MTN Cameroun), Ekale (maire de Kumba I), John Akpo (Amtrade) et Ekoko (PDG de Spectrum)…

Ainsi, selon leur entourage respectif, les relations entre les Fotso et les Kadji (bourgeoisie commerçante du département du Haut-Nkam, à l’Ouest) sont mauvaises. En commençant par les deux patriarches, en comparant leurs expériences autodidactes. Selon la légende, Joseph Kadji Defosso a obtenu une poule de son père pour un éventuel héritage… Les relations entre les Fotso et les Juimo Monthe sont également terribles. L’ambiance est très différente chez les Muna et les Mukete : ils socialisent et s’affrontent dans une saine compétition. Leurs parents étaient amis et membres du gouvernement de Tafawa Balewa à la fin des années 1950 au Nigeria, lorsque l’ancien occidental camerounais était sous domination britannique. Dernier survivant de cette administration, le chef Victor E. Mukete continue d’assister aux anniversaires des descendants de ses anciens collègues
.
Cependant, les mariages entre ces dynasties sont rares. Trois ou quatre membres de la famille Fadil sont unis à Hayatou. Par exemple, Mohamadou Bayero Fadil a d’abord épousé Assanatou Hayatou, la nièce de Lamido, et sa seconde épouse était l’une des filles de l’ancien président nigérian Sani Abacha. Douala se souvient encore du mariage princier de ce vrai mondain, discret, mais incapable de résister au plaisir de conduire un BMW X5 ou un Mercedes 4×4 dernier cri, notamment pour parcourir sa ferme de 35 000 ha avec un tel’ n 30 000 têtes de bétail, à Gounjel (Nord).

Cependant, ces familles ne se sentent pas appartenir à une caste. La structuration du système ne permet pas la formation apparente d’une oligarchie toute-puissante. « Quand on arrive dans certains pays, on peut découvrir en deux heures quelles familles sont incontournables. Ce n’est pas le cas au Cameroun », a déclaré Ekoko Mukete. En fait, leur influence se limite généralement à un fief. Les freins et contrepoids, représentés par le haut gouvernement, les décideurs politiques et une nouvelle élite économique, ont dilué leur toute-puissance. Mais si le fantasme de la domination indivise mérite d’être revisité, ces lignées patriciennes représentent toujours une forme d’aristocratie. « Il y a un esprit ‘grande famille’ qui tourne autour de l’utilisation du nom de l’ascendant comme outil de légitimité sociale », conclut Owona Nguini.

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A LIRE AUSSI ...

Scandale financier : Samuel Eto’o risque la prison

Samuel Eto'o accusé de détournement de fonds pour la CAN 2023, risque...

Scandale financier : Samuel Eto’o risque la prison

Samuel Eto'o accusé de détournement de fonds pour la CAN 2023, risque...

30 ans de mariage et ascension discrète : le pouvoir de Chantal Biya au Cameroun

Chantal Biya : 30 ans de mariage et ascension discrète vers le...

Renforcer l’identité légale en Afrique: un défi crucial

Des experts plaident pour des investissements dans les systèmes d'enregistrement civil en...

[quads id=1]