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Frappé par la fièvre de la Vallée du Rift, le Burundi s’inquiète pour son cheptel

Au Burundi, terre d’agriculture et d’élevage avec quelque 700 000 vaches, panique pour son cheptel, les agriculteurs craignent de perdre leur richesse la plus importante. Pour la première fois de son histoire, le pays est confronté à la fièvre de la vallée du Rift, une maladie virale souvent mortelle qui touche les vaches et le bétail. Cette maladie, signalée depuis des décennies dans d’autres pays de la région des Grands Lacs africains, est apparue au Burundi vers le 20 avril, avec les premiers cas signalés dans les provinces du nord et du nord-est du pays, à Ngozi et Kirundo. Depuis, la maladie a progressé.

Les vaches et parfois le petit bétail commencent à saigner du nez, développent de la fièvre puis meurent. L’analyse vétérinaire indiquera qu’il s’agit de la fièvre de la vallée du Rift, une maladie causée par un virus qui a jusqu’ici épargné le Burundi.

Aucun médicament ne peut guérir cette maladie. Elle se remettra très vite. Il y a une semaine, le ministère de l’Elevage avait dénombré quelque 460 vaches malades déjà malades, dont plus d’une centaine déjà mortes.

Les autorités de ces provinces réagiront très rapidement, fermant les marchés aux bestiaux, les boucheries pour protéger la population et le bétail encore en bonne santé. Certains responsables sont même allés jusqu’à interdire la vente de brochettes dans les bars.

Dans les régions épargnées par la maladie, c’est la psychose, les gens sursautent et se mettent aussi à bouder le lait et la viande. Les conséquences sont terribles pour tous les secteurs de l’élevage complètement détruit, raconte ce boucher de Gitega, dans le centre du Burundi.

Nous n’étions pas contents de l’interdiction d’abattre les bœufs, parce qu’elle nous a ruinés, parce que nous avions des stocks de vaches à abattre, que nous ne pouvons plus nourrir. Nous avions contracté des emprunts pour cela auprès des banques et nous ne pouvons plus les rembourser. Nous avons aussi beaucoup de problèmes pour faire vivre nos familles, mais ce sont nos travailleurs qui sont les plus touchés.

Le ministre de l’Elevage, Déo-Guide Rurema, a annoncé il y a deux jours une réunion avec les bailleurs de fonds pour élaborer un plan de lutte contre ce fléau et réunir les fonds nécessaires à l’achat du vaccin contre la fièvre du Rift.

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