C’est le souhait des autorités, notamment du président de la transition Mamadi Doumbouya. La date est probable, nous a indiqué le procureur général de Conakry ce mercredi.
Depuis 48 heures, une délégation de la Cour pénale internationale est à Conakry pour s’assurer que toutes les conditions, y compris techniques, pour la tenue de ce procès sont réunies.
Mame Mandiaye Niang, procureur adjoint à la CPI, a rencontré le colonel Mamadi Doumbouya. Il est venu visiter le chantier, en construction, du tribunal où se déroulera le procès du 28 septembre. Et il est plutôt optimiste. « Ce que j’ai vu aujourd’hui confirme vraiment une avancée extrêmement importante. Je pense pouvoir revenir en arrière et dire avec confiance que ce premier défi, qui est un défi logistique, est sur le point d’être gagné. De l’enquête, par petites touches, jusqu’à ce que nous arrivions maintenant à ce que je crois être la dernière ligne droite, surtout avec la volonté de soutenir aussi l’effort national pour rendre justice aux Guinéens par les Guinéens. Et selon les difficultés qui se présenteront, il faudra les résoudre dès qu’elles surgiront. Mais symboliquement, il était extrêmement important pour nous d’ouvrir ce processus. »
Quant à la date du 26, il précise : peut-être qu’il peut être ajusté. C’est un indice. La forte indication était que le procès aurait lieu au plus tard à la date anniversaire ».
► À lire aussi : Procès du 28 septembre en Guinée : « Il est du devoir de l’État d’assurer la protection des victimes »
#Guinée #procès #septembre #devrait #débuter #fin #mois
Laisser un commentaire