Dans un communiqué, l’organisation non gouvernementale dénonce les violations des droits de l’homme commises par la junte militaire au pouvoir à Bamako.
Human Rights Watch tire la sonnette d’alarme au Mali. Arrestation d’opposants, restrictions à la liberté d’expression, disparitions forcées : cette répression a eu un « effet dissuasif sur la vie politique et l’espace public », estime l’association dans un communiqué. Pour Jehanne Henry, conseillère au département Afrique de HRW, toute la transition est compromise sans respect des droits de l’homme.
« Augmentation de la pression »
« Il y a une pression croissante de la part du gouvernement de transition, elle réprimande au micro de Pierre-Yves Georges. Nous savons qu’il y a eu en janvier le fameux cas du docteur Etienne Fakaba Sissoko. C’est un professeur d’économie qui a été incarcéré pendant six mois. Et c’était à cause d’un commentaire qu’il a fait publiquement sur les effets des sanctions de la CEDEAO. Et il y a eu aussi les arrestations des dirigeants des partis politiques d’opposition, tels que : Docteur Oumar Mariko arrêté le 6 décembre 2021. »
« période très importante »
« Le pays traverse une période de transition de deux ans depuis les élections, c’est donc une période très importante et aussi très vulnérable politiquement. Je dirais tout simplement que le respect des droits de l’homme est pour beaucoup dans la réussite de cette transition. »
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