La CEDEAO durcit les sanctions individuelles contre les militaires au pouvoir au Mali et en Guinée

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Fin du sommet extraordinaire des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Accra. Décision principale : durcissement des sanctions individuelles contre les dirigeants maliens et guinéens. Lors du huis clos, selon les informations de notre Envoyé spécial Serge Daniel, il a été fait mention d’une lettre officielle dans laquelle le gouvernement malien annonçait qu’il ne pourrait pas tenir les élections présidentielles et législatives de février 2022, comme prévu initialement.

Avec notre envoyé spécial à Accra, Serge Daniel

Sur la Guinée, Jean-Claude Kassi Brou, président du comité de la CEDEAO, a tenu une conférence de presse à Accra devant une forêt de micros, où il a déclaré que les chefs d’Etat faisaient pression pour l’urgence de la libération de l’ancien président Alpha Condé, qui des putschistes à Conakry. Un autre point en Guinée est l’évolution de la transition. Les chefs d’Etat de la CEDEAO ont pris acte de la formalisation de la Charte de transition. Bon point pour les autorités guinéennes. Un Premier ministre civil a été nommé, ainsi qu’un gouvernement, mais la CEDEAO veut un calendrier pour se rendre aux élections. La CEDEAO propose six mois.

Compte tenu de la situation du coup d’État militaire et du gouvernement non démocratiquement élu, la CEDEAO maintient et durcit ses sanctions contre les autorités guinéennes et ajoute qu’un envoyé spécial a désormais été nommé en Guinée : le Dr Mohamed Ibn Chambas, qui connaît le sous-marin. bien la région.

Mali : sanctions contre les autorités de transition

Selon Jean-Claude Kassi Brou, le président de la Commission, il y a eu aussi de longues discussions sur le Mali. Deux observations ont été faites. Premièrement, la situation sécuritaire s’est détériorée. Le Mali doit être aidé sur ce point.

Deuxièmement, concernant le processus électoral qui était essentiellement prévu pour le 27 février 2022, nous aurions des élections, mais le calendrier ne sera pas respecté, car le gouvernement malien a officiellement écrit qu’il ne peut pas tenir les élections. La CEDEAO a jugé impératif de maintenir la date du 27 février 2022, telle qu’elle a été maintenue par les auteurs du coup d’État à Bamako. Décision a été prise de punir sans délai :  » Toutes les autorités de transition seront affectées par les sanctions qui prendront effet immédiatement. Il y a une interdiction de voyager, des avoirs financiers et cela affectera leurs familles à travers d’autres détails également, selon la CEDEAO.C’est donc la décision la plus importante prise concernant le Mali.

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