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La population mauricienne souffre d’une nouvelle hausse des prix

Malgré les émeutes contre la vie chère qui ont secoué Maurice le mois dernier, les autorités ont décidé de nouvelles hausses de certains prix : depuis hier, les transports en commun sont devenus plus chers. Une augmentation inéluctable, selon le ministre des Transports, des Travaux publics et de la Maîtrise de l’Eau. La population craint une nouvelle hausse des prix après cette décision.

Avec notre correspondant à Port-Louis, Abdallah a demandé

A la gare de Rose-Hill, l’ambiance en ce samedi après-midi 7 mai est agaçante. L’augmentation des tickets de bus, en vigueur depuis le matin, s’ajoute à une longue liste d’augmentations auxquelles les Mauriciens sont confrontés mois après mois. Pour Sylvain, ouvrier de 22 ans, la vie devient intenable : « Un sac de sucre est passé de 50 roupies à 75 roupies. L’essence a augmenté deux fois. Comment est-ce possible ? Franchement, je ne voterai pas pour ce gouvernement.

Le prix du ticket de bus et de tram a augmenté entre 25% et 40%. Une augmentation inévitable pour éviter l’accident des transports publics, a déclaré le ministre des Transports, Alan Ganoo, mais s’est engagé à maintenir les prix des denrées alimentaires sous contrôle. † Oui à certains contrôles de prix. Le gouvernement a investi un milliard de roupies pour contrôler les prix des denrées alimentaires. Deux milliards de roupies. Oui, le gouvernement a une part de responsabilité, mais c’est une situation qui échappe à notre contrôle. Mais nous sommes très conscients et sensibles à ce qui se passe dans le pays il argumente.

Maurice offre à la population de nombreux avantages sociaux. L’éducation est gratuite de l’école à l’université, tout comme les services de santé et le transport pour les étudiants et les personnes âgées.

Depuis 2018, le gouvernement a introduit le salaire minimum. Mais selon Mosadeq Sahebdin, président de la Consumer Advocacy Platform, une organisation de protection des consommateurs, le tarif mensuel de 11 000 roupies, soit 240 euros, n’est plus acceptable aujourd’hui : « Le salaire minimum a énormément aidé les ménages au bas de l’échelle, mais avec la hausse des prix, le niveau du salaire minimum est de 11 000 roupies est devenu insuffisant. Nous pensons qu’il devrait être renouvelé à au moins 18 000 roupies.

Le cabinet consulte activement les acteurs économiques et sociaux pour présenter le budget national à la population d’ici quelques semaines. Un exercice rarement aussi complexe dans l’histoire de l’île, qui plus est dans un climat social dégradé.

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