A trois mois à peine de la date des élections législatives prévues le 24 décembre, le parlement libyen a voté mardi 21 septembre une motion de censure contre le gouvernement de transition d’Abdel Hamid Dbeibah, une complication supplémentaire après la demande lundi de la Cour suprême d’Etat de reporter les élections présidentielles et n’organisent des élections législatives qu’à la fin de l’année. Les tensions entre les deux camps rivaux à l’Est et à l’Ouest montent à nouveau et menacent à nouveau l’organisation des élections.
89 délégués sur les 113 présents ont voté en faveur de cette motion de censure, qui met fin au gouvernement de transition qui n’a duré que six mois. Le gouvernement reste en place pour » envoyer des affaires quotidiennes ».
Le vote a eu lieu mardi matin à huis clos à Tobrouk en présence d’Aguila Saleh, la présidente du parlement, alliée du maréchal Haftar.
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Abdel Hamid Dbeibah accusé de corruption
Ce coup de théâtre intervient moins de 24 heures après l’appel du Conseil suprême de l’État, conduit par les islamistes, à reporter d’un an les élections présidentielles.
Ces développements interviennent moins de deux semaines après la ratification d’une loi électorale permettant aux militaires de se présenter aux élections. Les mouvements islamiques refusent de nommer le maréchal Haftar ou son fils, également militaire, à la présidence.
Abdel Hamid Dbeibah est accusé par de nombreux députés de gaspiller l’argent du gouvernement en dépensant un budget énorme en six mois. Il est également accusé d’avoir nommé des diplomates, dont certains sont des membres de sa famille.
Il y a aussi des soupçons de corruption et surtout de non-réunification du pays et d’amélioration du quotidien des Libyens.
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