Malgré l’insécurité qui règne, la Libye reste un carrefour important pour des dizaines de milliers de migrants qui tentent de rejoindre l’Europe chaque année via les côtes italiennes.
Mais pour certains, le voyage se termine dans des centres de détention en Libye, où plusieurs ONG continuent de mettre en garde contre les conditions de vie inhumaines.
Par exemple, il y a quelques jours, six migrants africains ont été abattus par des gardiens dans un centre de détention de Tripoli.
« J’ai été maltraité, j’ai été torturé. Tout ça parce que je ne pouvais pas payer la rançon qu’ils demandaient, mais heureusement j’ai payé au fil du temps et j’étais libre. J’étais libre. de Libye, de prison », explique Amadou Traoré de, un migrant guinéen.
« Pour eux (les gardiens) ils n’ont pas pitié de nous les Noirs. Quand ils nous voient, ils pensent que nous sommes des gens qui ont déjà été abandonnés et qu’ils peuvent faire de nous ce qu’ils veulent », explique Mohamed Salah Desouk, un migrant. de Côte d’Ivoire.
L’UNICEF a alerté il y a quelques jours sur les conditions de vie dans ces centres. Selon l’agence, au moins 1 000 femmes et enfants, parmi les milliers de migrants détenus par les autorités libyennes à Tripoli, sont « en danger imminent ».
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