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Mali : l’avocat de la Junte pessimiste sur la tenue d’élections en 2022

Réactions mitigées suite aux sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédeao) contre le Mali.

Ce dimanche, l’organisation régionale a suspendu le pays de ses autorités, en réponse à la prise de pouvoir du colonel Assimi Goita. Youssouf Coulibaly, le conseiller juridique du chef de la junte, se méfie de cette décision.

« La CEDEAO se cache derrière l’application du protocole sur la bonne gouvernance et la démocratie, alors que la même instance a ignoré le contenu de ses textes relatifs à certains pays voisins. Je vais vous donner l’exemple de la Côte d’Ivoire, où le protocole n’a pas été respecté « , il dit. Dans cet entretien à l’AFP, l’influent président d’un comité de la Conseil national de transition (CNT) rejette également le terme coup d’État.

correction de chemin

Selon lui, cette acquisition corriger la trajectoire. « La plupart des ministres de Mouctar Ouane n’ont pas bronché quant à l’application, à la mise en œuvre de la feuille de route. Nous devions être dans une autre phase : la préparation des élections. Nous avons constaté que tout allait bien. C’est fait. Le Premier ministre était déjà complètement abasourdi, il était sur d’autres marches. »

Quant à la tenue d’élections en 2022, comme promis par la junte, Yousouf Coulibaly est plus sceptique. « Pour nous, y parvenir, ce serait un vrai défi à relever. Je pense qu’objectivement les neuf mois ne suffisent pas pour la réalisation de tout ce que nous avons pour travailler vers des élections stables, crédibles et incontestées. »

Des déclarations qui pourraient faire sensation alors que de Cédeao pousse aux élections du 27 février 2022. Il a également appelé à l’investiture « immédiatement » d’un premier ministre qui est une personnalité « civil ».

Islamisme radical

Le président français, dont le pays déploie environ 5.100 soldats au Sahel, a averti dimanche que la France retirerait ses troupes si le Mali partait. « au sens » l’islamisme radical, un possible avertissement avant de nommer un premier ministre qui serait conciliant avec les djihadistes.

Les colonels se sont dits ouverts au dialogue avec certains chefs djihadistes. Et la personnalité la plus citée pour le poste de chef du gouvernement, Choguel Kokalla Maiga, aurait des liens étroits avec l’imam conservateur influent Mahmoud Dicko, également favorable à un tel dialogue, rejeté par Paris.

Le colonel Assimi Goita a déclaré vendredi qu’un gouvernement pourrait être formé dans les prochains jours.

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