A la Mostra de Venise, 23 films sont en compétition pour le Lion d’or cette année, mais la Mostra contient aussi des dizaines de films hors compétition et dans les sections parallèles, qui privilégient les jeunes cinéastes. C’est le cas des Journées des Auteurs qui mettent en lumière un magnifique premier film algérien : El Akhira, la dernière reineun long métrage de Damien Ounouri et Adila Bendimerad.
El Akhira nous emmène à Alger, au temps du pirate Barberousse. Au XVIe siècle, il libère la ville du joug des Espagnols et prend le pouvoir. Une femme va alors se rebeller contre lui, la reine Zaphira.
Damien Ounouri et Adila Bendimerad recréent la cour opulente et raffinée de cette reine arabo-berbère inconnue en Algérie. » Il semble évident aux Européens ou aux pays du grand cinéma d’utiliser des images, des repères, explique Adila Bendimerad au micro de notre envoyé spécial, Élisabeth Lequeret, nous n’en avons pas. Nous avons une sorte de trou noir… par exemple nous n’avons jamais vu un film aussi vieux parlé avec notre langue. Ça, c’était très excitant de montrer aux algériens et à nous-mêmes, des costumes de l’époque, de parler notre langue, c’est très important. »
Adila Bendimerad, actrice et scénariste qu’on a déjà vue dans Normal! ou les terrasses de Merzak Allouache, incarne Zaphira, reine combattante, défiant les tabous pour défendre son royaume. Entre batailles sanglantes, histoires d’amour et intrigues de cour, El Akhira long métrage de Damien Ounouri, contient tous les ingrédients d’un grand film populaire et romantique.
► Lire aussi : Kindil el Bahro de Damien Ounouri, La rébellion d’une méduse
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