Plusieurs partis politiques ont tenu leur dernière grande réunion en Afrique du Sud le vendredi 29 octobre. Un dernier bras de fer avant les élections municipales du lundi 1er novembre. Le Congrès national africain (ANC) au pouvoir a choisi Soweto pour le discours du président Cyril Ramaphosa. Le parti de Nelson Mandela joue un grand rôle dans ce vote, où le pourcentage des voix a baissé depuis 2006. Les enjeux sont également importants pour les partis d’opposition qui font face à certaines divisions.
Avec notre correspondant à Johannesburg, chanson romaine
En 2016, pendant dernières élections municipales sud-africaines, l’ANC a perdu les mairies de Pretoria, Johannesburg et Nelson Mandela Bay au profit de l’Alliance démocratique, un parti d’opposition. La faute aux scandales de corruption qui minent la confiance dans l’ANC, mais peut-être aussi à l’émergence de nouvelles petites formations politiques qui profitent de ces élections semi-proportionnelles pour grignoter des voix et gagner des sièges, jusqu’à devenir une source d’inquiétude pour leurs opposants.
Sur un site de campagne, John Steenhuisen, chef du premier parti d’opposition, met en garde les électeurs avant la… Sondage du 1er novembre : « Voter pour les petits partis affaiblit l’Alliance démocratique, ne jouons pas avec le feu. »
Le Cap fournit déjà plus de services de base à ses habitants – et en particulier aux plus pauvres – que partout ailleurs.
Sortons lundi pour assurer l’avenir de cette grande ville.
Votons pour protéger les progrès réalisés et faisons plus. ??#VoteDA pic.twitter.com/4TpmBhwaqM
– John Steenhuisen, député (@jsteenhuisen) 29 octobre 2021
John Steehuisen redoute surtout la montée en puissance de son ancien camarade Herman Mashaba, élu maire de Johannesburg en 2016 avec l’Alliance démocratique et aujourd’hui concurrent de son propre parti, fondé l’an dernier. L’histoire est la même au Cap. Patricia de Lille, ancienne maire de la ville avec l’Alliance démocratique, a fondé son parti en 2018 pour reprendre les clés de la mairie.
C’est une tendance de fond : les camarades d’hier sont les concurrents d’aujourd’hui. Ces élections établissent un record : le nombre de candidats indépendants a doublé et le nombre de partis représentés est passé de 200 à plus de 300. Une dynamique qui contraste avec le désintérêt croissant des citoyens. Un tiers des électeurs potentiels ne se sont pas inscrits pour voter le 1er novembre, contre un quart en 2016.
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