L’Algérie a lancé une nouvelle vague d’expulsions d’Africains subsahariens. Près de 800 migrants, pour la plupart des Nigérians, ont été renvoyés au Niger cette semaine. Ils se trouvent actuellement à Agadez, dans le nord du pays. Parmi eux, plusieurs dizaines de mineurs sont isolés ou séparés de leur famille.
Ils ont entre 4 et 17 ans, selon les informations recueillies par la coordination régionale Alternative Espaces Citoyens, à Agadez.
Des jeunes, expulsés arbitrairement d’Algérie, certains sans leurs parents ou compagnons. Elles sont actuellement prises en charge par les services de la Direction Régionale de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant avant d’être acheminées vers leurs villages d’origine.
« Après avoir identifié ces enfants, ils mènent une enquêteexplique Mannirou Sayabou, avocat et défenseur des droits humains chez Alternative Espaces Citoyens. Le tribunal délivre une déclaration de famille. Les services de protection de l’enfance escortent ces enfants vers d’autres personnes afin qu’ils puissent être renvoyés dans leurs foyers respectifs.. »
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Et si les parents sont encore en Algérie, les enfants sont généralement confiés à des proches. » Si les parents sont encore en Algérie, ils ont des parents dans les villages que ces enfants ont quittés pour venir avec leurs parents. L’enfant est ainsi placé sous la surveillance et le contrôle des services de protection de l’enfance. »
Les expulsions de ce genre est normal. Selon les Nations unies, l’Algérie a déjà renvoyé des dizaines de milliers de personnes en situation irrégulière depuis 2014, principalement des migrants d’Afrique de l’Ouest et centrale.
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